Accidents de la vie courante
https://www.inrs.fr/publications/juridique/focus-juridiques/focus-velo-cadre-reglementaire.html
Ce focus présente de façon synthétique les mesures de prévention qui doivent accompagner l’utilisation de vélos par les salariés dans le cadre de leur travail ou de leurs déplacements domicile –travail. Il aborde également les mesures incitatives à destination des entreprises à l’utilisation de vélos.
https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/291879/document_file/349082_spf00002491.pdf
Chutes des personnes âgées à domicile : caractéristiques des chuteurs et des circonstances de la chute, Volet « Hospitalisation » de l’enquête ChuPADom, 2018
Les chutes sont à l’origine d’une morbidité et d’une mortalité importantes, représentant ainsi un problème de santé publique majeur. ChuPADom est une enquête prospective multicentrique composée de deux volets. Le volet « Hospitalisation » avait pour objectifs de décrire les caractéristiques et les circonstances des chutes à domicile chez les personnes âgées de 65 ans et plus hospitalisées et d’identifier des profils de chuteurs. Après une description de l’échantillon, des profils de chuteurs ont été identifiés à partir d’une ACM et d’une classification ascendante hiérarchique.
L’échantillon est composé de 1467 patients dont 69% de femmes. L’âge moyen est 84,5 ans. Près de 80% des patients ont chuté durant la journée. Les activités réalisées au moment de la chute les plus fréquemment citées étaient l’hygiène/la toilette (15%) et la marche (14%) ; le lieu de survenue de la chute était pour 20% la chambre et la chute était pour 43% des cas de leur hauteur ou de faible hauteur. Plus de la moitié des patients avaient déjà été victimes d’une chute lors des 12 mois précédent l’enquête.
Près de 45% des patients de l’échantillon souffraient d’une fracture à la suite de la chute et 26% présentait une plaie. Environ 16% ont eu un traumatisme crânien, 14% présentaient une rhabdomyolyse et seulement 4% un syndrome post-chute.
Cinq profils de chuteurs ont été identifiés : séniors jeunes prenant des risques chutant de grande hauteur ; séniors vivant dans une maison chutant dans les escaliers ; personnes âgées autonomes chutant lors d’une perte d’équilibre ou de leur hauteur ; personnes âgées dépendantes chutant lors d’activité à faible intensité ; et personnes très âgées, limitées dans les activités de la vie quotidienne dont les informations déclarées sont souvent manquantes.
Ces résultats pourront contribuer à la mise en place d’action de prévention ciblée et seront enrichis par le volet « Séquelles
L'article : https://www.unaf.fr/spip.php?article26608
Le document : https://www.unaf.fr/IMG/pdf/bro_12p_etudequali_acvc-4.pdf
Chaque année, en France, les accidents de la vie courante causent plus de 20 000 décès dont plus de 200 chez les moins de quinze ans et ils sont la première cause de décès chez les enfants, sans oublier les centaines de cas de séquelles et plusieurs milliers d’hospitalisation. La prévention des accidents de la vie courante est donc un véritable problème de santé publique qui concerne particulièrement les familles.
https://www.prevention-maif.fr/la-vie-courante/a-linterieur-de-maison/
5 grandes rubriques sur le site : La route ; La vie courante; Le numérique ; Les risques majeurs ; Les premiers secours avec des infos et des ressources
La plupart des français considèrent que la maison est un endroit sûr. Pourtant les accidents de la vie courante causent chaque année plus de 20 000 décès, soit 5 fois plus que les accidents de la route.
*La pièce la plus dangereuse est la cuisine. Parmi les victimes, nombreux sont les enfants et les personnes âgées.
https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/brochurepdf-1b23.pdf
Apprenons à éviter les accidents domestiques de l’enfant. Un accident peut rapidement arriver. Alors, pour éviter les petits et gros bobos tout en laissant
l’enfant s’épanouir, il existe des solutions :
Surveillez votre enfant : il n’a pas conscience des risques qu’il prend.
Vous pouvez l’aider à faire des progrès en grandissant et l’accompagner dans sa découverte du monde. Votre enfant doit toujours être sous la surveillance d’un
adulte. Il ne faut pas le laisser sous la garde d'un autre enfant.
Expliquez les dangers à votre enfant : faites-lui comprendre, de façon claire et adaptée à son âge, les risques qu’il court et la manière de les éviter.
Suivez les conseils de professionnels : demandez conseil à votre médecin, à une puéricultrice ou à votre pharmacien pour toute question concernant votre
enfant.
Depuis la mise en place des mesures de confinement en lien avec la pandémie de Covid-19, les services d’urgences ont observé une diminution des recours aux urgences pour accident de la vie courante (AcVC) des cas peu graves et une augmentation des cas graves, notamment chez les jeunes enfants et les personnes âgées. L’objectif de cette étude était de décrire les effets du confinement sur les recours aux urgences pour AcVC, selon l’âge et le type d’AcVC, en France métropolitaine
https://www.unaf.fr/IMG/pdf/bro_12p_etudequali_acvc-4.pdf
Noyades, suffocations, chutes, incendies… chaque année, les accidents de la vie courante sont responsables de 190 décès d’enfants de moins de 15 ans et de dizaines de milliers de recours aux services d’urgence. Pour prévenir ces accidents, une nouvelle campagne d’information et de sensibilisation à destination des familles serait nécessaire. L’Unaf soutenu par la Direction générale de la Santé (DGS), a entrepris une enquête qualitative auprès de parents d’enfants de moins de 15 ans pour définir les clefs d’une campagne efficace.
Mortalité par accident de la vie courante en France métropolitaine, 2000-2012
Introduction – L’objectif de ce travail était de mesurer et caractériser les décès par accident de la vie courante (AcVC) en France de 2000 à 2012.
Méthode – Les résultats ont été établis à partir d’une liste « liste de référence des AcVC » issue des Causes externes de traumatismes de la Classification internationale des maladies, 10e révision (CIM-10) et exprimés en effectifs, taux bruts et taux standardisés sur l’âge.
Les ouvriers plus fréquemment victimes d’accidents du travail
62,6 % des victimes d’accidents du travail [1] sont des ouvriers alors qu’ils ne représentent que 23 % des salariés, selon les données 2012 du ministère du Travail [2]. Les employés représentent un quart des victimes, les professions intermédiaires une sur dix et les cadres supérieurs 2,2 %. Les ouvriers sont aussi les plus touchés si l’on considère le taux de fréquence d’accidents rapporté au million d’heures travaillées : celui-ci est 17 fois plus élevé chez les ouvriers que chez les cadres (respectivement 42,9 accidents du travail pour un million d’heures travaillées contre 2,5). Les deux tiers (66 %) des accidents mortels concernent des ouvriers, alors que 10 % impliquent des cadres.