INEGALITES SOCIALES ET/OU DE SANTE
Pour connaître les personnes ressources du site PRATIQUES EN SANTE : https://www.pratiquesensante.org/personnes-ressources/
Vous pouvez aussi participer
https://www.santepubliquefrance.fr/les-inegalites-sociales-et-territoriales-de-sante
Les inégalités de santé concernent toute la population sur l’ensemble du gradient social et peuvent apparaitre dès le plus jeune âge. Des mesures favorisant l’égalité des chances, pour tous et pour les populations les plus vulnérables, permettrait de les éviter.
La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) et l’Institut national de la Statistique et des Etudes Economiques (Insee) publient de tout premiers résultats provisoires d’un dispositif de suivi de l’aide alimentaire en France mis en place début 2021. Une nette hausse des volumes distribués par les associations et des inscriptions est observée en 2020 par rapport à 2019, traduisant à la fois un afflux de nouveaux bénéficiaires mais également un recours à l’aide alimentaire plus important pour les personnes inscrites de plus longue date. Cette hausse est toutefois inégale selon les réseaux de distribution. Interrogés sur leur perception de l’évolution des publics accueillis, les responsables de centres de distribution citent principalement une augmentation de la part des personnes seules, des travailleurs précaires et des familles monoparentales.
https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/sites/default/files/2021-07/ER1200.pdf
En 2017, 3,1 % des personnes de 16 ans ou plus vivant en France métropolitaine, soit 1,6 million de personnes, ont renoncé à des soins médicaux, d’après l’enquête Statistiques sur les ressources et conditions de vie (SRCV) de l’Insee. Une fois tenu compte des caractéristiques des personnes interrogées (âge, sexe, diplôme, situation sur le marché du travail…), les personnes pauvres en conditions de vie ont trois fois plus de risques de renoncer à des soins que les autres. En outre, dans une zone très sous-dotée en médecins généralistes, leur risque est plus de huit fois supérieur à celui du restant de la population. Être couvert par une complémentaire santé préserve du renoncement aux soins. En particulier les bénéficiaires de la CMU-C renoncent cinq fois moins que les personnes sans complémentaire santé. Les autres facteurs de risque sont le mauvais état de santé, en particulier le handicap, et l’isolement social. Néanmoins, alors qu’avec l’âge, la santé se dégrade, le renoncement, lui, décroît. De plus, les personnes en affection de longue durée (ALD) renoncent moins aux soins que les autres
Le concept de création d’une mouvance ressort comme stratégie par excellence pour traiter des enjeux de justice sociale en santé publique. On sait que l’équité en santé sera atteinte seulement si les acteurs et les partenaires de la santé publique, tous secteurs et rôles confondus, s’engagent à long terme dans cette voie. En santé publique, on tend à utiliser l’approche d’impact collectif comme démarche de collaboration intersectorielle pour répondre aux questions complexes comme l’équité en santé, en améliorant les systèmes et processus en place. La création d’une mouvance diffère de l’approche d’impact collectif classique en ce sens qu’elle vise à démanteler les systèmes en place en intensifiant les efforts collectifs pour créer une vision d’avenir fondée sur des valeurs et des discours communs. La mouvance ne vise pas seulement à changer les résultats. Elle modifie les contextes, y compris le terrain sur lequel se jouent la vie et la gestion politiques au quotidien2(p.4). La création d’une mouvance va au-delà de la coordination et de l’harmonisation des programmes, des projets, des réseaux et des coalitions. Elle sort des murs des organismes pour se transformer en quelque chose de grand. Elle transcende les frontières organisationnelles et bureaucratiques pour provoquer d’importants changements sociaux et remporter des victoires stratégiques tangibles
https://www.federationsolidarite.org/actualites/publication-de-letude-nationale-maraudes-2021
Dans la continuité des travaux menés en 2020, la Fédération Nationale des Samu Sociaux (FNSS) et la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) ont lancé avec l’appui des équipes mobiles une étude nationale des besoins sur le sans-abrisme les 12 et 13 janvier 2021. Cette étude avait notamment pour objectifs de changer les représentations autour du sans-abrisme dans la société et donner des clés aux décideurs qui détiennent la gouvernance des moyens de lutter contre. Il s’agissait également de mener une étude comparative par rapport aux résultats de l’étude de 2020 et de développer une nouvelle thématique sur les impacts de la crise sanitaire tant sur les équipes que sur les personnes sans-abri.
https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/sites/default/files/2021-06/ER1194.pdf
Fin 2018, 29% des bénéficiaires de minima sociaux se déclarent en mauvais ou en très mauvais état de santé, 58% ont au moins une maladie chronique et 28 % sont fortement limités à cause d’un problème de santé dans les activités que les gens font habituellement, ce qui caractérise une situation de handicap. Leur état de santé est moins bon que celui de l’ensemble de la population. Leur bien-être psychologique est également plus dégradé : 26% présentent un risque de dépression contre 10 % des actifs occupés.
Compte tenu de leur handicap et de leur âge, les bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et ceux du minimum vieillesse sont en moins bon état de santé et présentent plus souvent un risque de dépression que les autres. À caractéristiques comparables, l’âge, le fait de se sentir seul et d’être pauvre en conditions de vie sont associés à un moins bon état de santé et à un moindre bien-être psychologique des bénéficiaires de minima sociaux.
Les bénéficiaires de la prime d’activité ont, eux, un bien meilleur état de santé et de bien-être psychologique que les bénéficiaires de minima sociaux. Leur situation s’avère très proche de celle de l’ensemble de la population.
https://www.geodip.onpe.org/frontend/welcome
La précarité énergétique est un phénomène qui dépend de nombreux facteurs et qui concerne des catégories de ménages très différentes selon les types de territoires. La réalisation d’un diagnostic territorial constitue une étape préliminaire clé pour déployer une politique locale de lutte contre la précarité énergétique dans les secteurs de l’habitat et de la mobilité. Afin de faciliter l’accès à un premier diagnostic, l’Observatoire National de la Précarité Énergétique (ONPE) met à disposition des acteurs territoriaux l’outil de cartographie GÉODIP pour visualiser à différentes échelles les zones de précarité énergétique liées au logement et à l’utilisation de la voiture des ménages.
Modalités d’accès : Un accès gratuit pour trois mois (renouvelables) est accordé en priorité aux collectivités territoriales.
https://www.samusocial-federation.org/wp-content/uploads/2020/06/FNSS_FAS_ENMaraudes2020_complet.pdf
Les maraudes et les Samu Sociaux jouent un rôle déterminant dans l’accompagnement des personnes sans-abri, pour aller vers les personnes à la rue et initier un parcours d’insertion. Leurs actions et leurs missions nécessitent d’être mieux valorisées. La Fédération Nationale des Samu Sociaux s’engage sur ce front depuis plusieurs années, et, en 2018, a fait paraître le premier référentiel de missions des maraudes et Samu Sociaux1 en partenariat avec la Direction Générale de la Cohésion Sociale et la Fédération des acteurs de la solidarité. Cependant, l’observation sociale par et au bénéfice du travail des maraudes et des personnes sans-abri reste à la marge de la statistique publique. Trop peu d’études exhaustives et qualitatives sont réalisées pour comprendre la situation et la prise en charge des personnes sans-abri, et rend peu visible la réalité vécue par ces derniers.
L'article : https://educationsante.be/un-portail-sur-les-inegalites-de-sante-en-europe/
Le site : https://health-inequalities.eu/fr/
Récemment lancée par EuroHealthNet, une plateforme d’informations, de ressources et d’échanges sur les inégalités de santé en Europe a vu le jour : vous la trouverez sur le site www.health-inequalities.eu/fr. Facile d’utilisation et fourni en contenus, ce portail mérite d’être mis en avant.
La rubrique - Recueil de données - https://www.pratiquesensante.org/les-6-grandes-rubriques/pratiques/données-de-santé/
Rapport sur les inégalités en France, édition 2021
https://www.inegalites.fr/Le-Rapport-sur-les-inegalites-en-France-edition-2021-vient-de-paraitre
Sous la direction d’Anne Brunner et Louis Maurin, éd. Observatoire des inégalités, juin 2021.
L’Observatoire des inégalités vient de publier son Rapport sur les inégalités en France, édition 2021. Ce document, qui n’est publié que tous les deux ans, fait un point complet des inégalités, des revenus à l’éducation, en passant par l’emploi et les modes de vie. Il présente les forces et les faiblesses de la société française, ses fractures, mais aussi les domaines où les écarts se réduisent. L’ouvrage propose par ailleurs un éclairage sur les inégalités territoriales.
Le Rapport sur les inégalités en France 2021 dresse un premier bilan de l’impact de la crise de la Covid-19 sur les inégalités.
Publiées à quelques jours des élections départementales et régionales, à un an de l’élection présidentielle, les informations contenues de ce rapport devraient, espérons-le, contribuer à nourrir le débat politique et les propositions des différents partis dont la priorité devrait être de réduire des fractures qui attisent les tensions sociales.
La rubrique : Les inégalités - https://www.pratiquesensante.org/les-6-grandes-rubriques/politiques-publiques/inégalités/
Ce rapport rend compte des initiatives prises pour maintenir le lien et accompagner les jeunes dans cette période angoissante. Il dresse également des recommandations. Adressées aux acteurs compétents, elles ambitionnent de les aider à mieux répondre aux besoins en santé mentale des MNA dans un contexte pandémique durable qui rend encore plus criants le délaissement et l’exclusion de ces jeunes, largement oubliés des politiques publiques de santé
https://www.hcsp.fr/Explore.cgi/Telecharger?NomFichier=ad1131821.pdf
L e modèle des déterminants sociaux de la santé, souvent cité, souligne que de nombreux éléments du parcours de vie construisent la santé, bien au-delà du seul système de soins. Il implique la nécessité de mettre en place des politiques intersectorielles pour réduire les inégalités sociales de santé (ISS). Cette approche de la santé dans toutes les politiques a été inscrite dans la gouvernance de la santé en France par la création du Comité interministériel pour la santé, en 2014. Toutefois, malgré une mobilisation des acteurs associatifs, des collectivités territoriales et des agences régionales de santé (ARS), la réduction des ISS marque le pas. En comprendre les raisons est l’interrogation principale de cet article.
Le numéro 113 ADSP : https://www.hcsp.fr/explore.cgi/Adsp?clef=1174
dont Les inégalités sociales de santé : vingt ans d’évolution : https://www.hcsp.fr/Explore.cgi/Telecharger?NomFichier=ad1130202.pdf
L’Agence nouvelle des solidarités actives promeut depuis sa création l’expérimentation sociale comme une manière d’aboutir à des politiques publiques plus adaptées aux réalités des personnes et des territoires. A l’épreuve du terrain, un constat a émergé : sur les territoires des acteurs mettent en œuvre des réponses innovantes pour lutter contre la pauvreté, certaines gagneraient à être analysées, diffusées, voire généralisées. Le présent guide « L’essaimage à l’épreuve du terrain » est le fruit de cette réflexion partagée. Il s’appuie sur ses expériences, ses réussites et ses échecs afin d’inspirer les acteurs qui mènent ou qui envisagent d’entamer l’essaimage d’une innovation sociale. Cette capitalisation s’est construite au travers de démarches d’essaimage menées dans des champs d’intervention variés : lutte pour l’égalité des chances, lutte contre la précarité alimentaire, inclusion par l’emploi, accès à l’hébergement et au logement, ….
https://www.inspq.qc.ca/publications/2781
Pour que les ministères et organismes soient plus à même de concevoir, ensemble, de nouvelles pistes d’action contribuant à la réduction des inégalités sociales de santé, il y a lieu de clarifier le rôle pivot de la réduction des inégalités sociales dans tout effort gouvernemental et intersectoriel de prévention en santé ainsi que l’apport possible de divers secteurs d’intervention à la santé et au bien-être de la population québécoise.
(printemps 2020 | printemps 2021)"
https://www.cnle.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_lutteexclusion_fin.pdf
Le Premier Ministre a missionné le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion (CNLE), présidé par Fiona Lazaar, pour la mise en place d’un suivi qualitatif de l’évolution de la pauvreté en France. Remis officiellement le 12 mai, le rapport s'attache à décrire et analyser les processus multidimensionnels et cumulatifs de paupérisation à l’œuvre dans le contexte inédit de la crise sanitaire. Le rapport croise les regards des acteurs de terrain ainsi celui que des personnes concernées.
https://health-inequalities.eu/fr/
Que sont les inégalités de santé? Comment les différents pays les vivent-ils et les abordent-ils? Quelles politiques et pratiques affectent l'équité en santé? Que nous dit la recherche? Le portail sur les inégalités en santé peut aider à répondre à ces questions.
https://www.inegalites.fr/Comment-demeler-les-causes-des-inegalites-dans-les-statistiques
Un même phénomène social peut avoir des causes multiples liées entre elles. Pour isoler le facteur qui joue réellement, les statisticiens raisonnent « toutes choses égales par ailleurs ». Les explications d’Alex Alber, maître de conférences en sociologie à l’université de Tours.
http://www.ac-creteil.fr/pid36477/lutte-contre-les-effets-grande-pauvrete.html
Rapport de Jean-Paul Delahaye Grande pauvreté et réussite scolaire
Vade-mecum téléchargeable (mars 2021)
La publication du rapport Grande pauvreté et réussite scolaire – Le choix de la solidarité pour la réussite de tous, remis en mai 2015 par Jean-Paul Delahaye à la ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a marqué une étape déterminante dans la prise en compte de la précarité en milieu scolaire.
Ce rapport a en effet mis en lumière l'impact de la grande pauvreté sur la scolarité des élèves les plus défavorisés. Ses analyses et ses préconisations ont été les fondements d'une action éducative et pédagogique engagée au niveau national et déclinée dans l'académie.
La lutte contre la précarité alimentaire doit impérativement intégrer la question de la qualité nutritionnelle des produits proposés, afin de mieux répondre aux besoins des ménages et d’assurer sur le long-terme un impact positif sur leur santé.
C’est l’ambition du projet Prev’alim, qui a vu le jour dans le cadre d'un appel à projets de l’Institut National du Cancer visant à l’amélioration de la prévention, du dépistage et de la détection précoce des cancers1. Ce projet pilote est mené par Revivre en partenariat avec les équipes de la Chaire ANCA – chaire en partenariat avec AgroParisTech – et du CRESP (cellule de recherche en soins paramédicaux du C.H.Manhès), et l’Ansa.
Lancé à la fin de l’année 2019, le projet devait initialement prendre fin en décembre 2021, échéance qui sera revue du fait du contexte sanitaire. Il est mené auprès de 11 épiceries sociales en Ile-de-France (dont 5 en Essonne, 3 en Hauts-de-Seine, 1 à Paris et 1 en Seine-Saint-Denis) et s’adresse aux bénévoles et usagers.
Si dans l’ensemble, les Belges ont un bon accès aux soins de santé, il existe tout de même d’importantes disparités au sein des divers groupes socio-économiques. L’European Social Observatory (OSE) révèle que les écarts entre ces différents groupes se sont même accrus ces dernières décennies. En juillet 2020, les chercheuses pour l’OSE Rita Baeten et Sophie Cès livraient un rapport sur l’accès aux soins de santé en Belgique, pour le compte de l’INAMI.
https://www.canal-u.tv/producteurs/iferiss/colloques/fab_iss
Le 1er symposium international FAB.ISS est organisé par l’IFERISS (FED 4142) et ses laboratoires-membres, en association avec le centre d’expertise Santé, Innovations, Bien-être et Politiques Publiques de Marseille (représenté par Corinne GRENIER) et le Laboratoire d’Études et de Recherche en Sociologie (LABERS, EA 3149) de Brest (représenté par Hervé HUDEBINE). Pour garantir des échanges scientifiques de qualité malgré la situation sanitaire actuelle, le symposium FAB.ISS est maintenu sous la forme d'un cycle de sessions proposées en distanciel.
Évaluation Les 35 mesures Suivi et évaluation 2021
Dans la première phase de ses travaux, le comité d’évaluation de la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté a recensé avec la Délégation interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté (DIPLP) 35 mesures concrètes, qu’il a décidé de regrouper selon cinq grandes thématiques de politiques publiques : petite enfance et éducation ; santé ; accompagnement, formation et emploi ; logement ; droits sociaux. Chaque mesure a fait l’objet d’une fiche publiée en annexe de la note d’étape du comité de mars 2020. Ces fiches ont été actualisées pour le rapport 2021 du comité. Chaque fiche comporte deux parties : les informations communiquées par la DIPLP et les travaux de suivi et d’évaluation du comité d’évaluation.
https://www.lecese.fr/actualites/crise-sanitaire-et-inegalites-de-genre-le-cese-alerte
À bien des égards, la pandémie a agi comme le révélateur des inégalités femmes-hommes et généré dans certains cas un véritable recul des droits des femmes. En effet, les premières enquêtes montrent que la crise sanitaire et les confinements ont provoqué une explosion des violences faites aux femmes, aggravé la charge mentale des femmes et les inégalités de répartition des tâches ménagères et familiales, au détriment de ces dernières.
À ces conséquences s’ajoutent des répercussions économiques et sociales d’ampleur : d’après Onu Femmes, l’augmentation prévue du taux de pauvreté des femmes à cause de la pandémie sera de 9% alors qu’était attendue une baisse de 2,7% sans la crise.
Pour le CESE, il est urgent d’œuvrer pour une égalité réelle entre les femmes et les hommes, que ce soit en matière de droits, de vie professionnelle, ou d’épanouissement personnel. La délégation propose ainsi des pistes de solution pour lutter contre le creusement des inégalités entre femmes et hommes dans le contexte.
L’âge est l’une des premières choses que nous remarquons chez l’autre. On parle d’âgisme lorsque l’âge est utilisé pour catégoriser et diviser les personnes de telles façons qu’elles subissent des préjudices et des injustices, qu’elles sont désavantagées ; et ce phénomène réduit la solidarité entre les générations.
https://www.orsbfc.org/origami-35-inegalites-sociales-de-sante/
à l’occasion de la Journée mondiale de l’injustice sociale l'ORS Bourgogne-Franche-Comté a réalisé cette Origami sur “Inégalités sociales de santé” qui fait un tour d'horizon très complet du sujet pour la région
Ce rapport analyse les perceptions subjectives, les anticipations et les préférences pour la santé des bénéficiaires de la CMU-C à l’aide de l’enquête Valeur de la santé réalisée en France en 2009 sur un échantillon représentatif de 3331 personnes.
DORMONT Brigitte, GAYET Cécile, SAMSON Anne-Laure, FONDS CMU-C
https://ojs.uclouvain.be/index.php/emulations/issue/view/4993
Loin d’être une donnée purement biologique ou naturelle, inscrite dans l’ordre des choses, la santé est profondément façonnée par l'ordre social et les rapports de domination qui structurent nos sociétés. Ce double numéro invite à renouveler le regard sur ce phénomène bien connu des sciences sociales et à approfondir les questionnements sur les inégalités et les discriminations en santé à partir d’une multitude d’objets : l'accueil et le tri des patients aux urgences, le diabète, le VIH/sida, la relation médecin-malade, les refus de soins, le suivi de grossesse et les parcours de contraception. En faisant la part belle aux approches empiriques et ethnographiques, l’ensemble des textes réunis ici contribue à mettre au jour le jeu des mécanismes, formels et informels, structurels et organisationnels, ainsi que les interactions, la pluralité d'acteurs et les différents espaces qui interviennent dans la fabrique des inégalités.
Études&Résultats, Octobre 2019, Défenseurs des droits
L’étude intitulée « Les refus de soins discriminatoires liés à l’origine et à la vulnérabilité économique : tests multicritères et représentatifs dans trois spécialités médicales » a été réalisée, à la demande du Défenseur des droits et du Fonds CMU-C, par Sylvain CHAREYRON, Yannick L’HORTY et Pascale PETIT du laboratoire ERUDITE des universités Paris-Est Marne-laVallée et Paris-Est Créteil. L’étude mesure les différences de traitement dans l’accès aux soins des patients pour trois spécialités médicales (chirurgiens-dentistes, gynécologues et psychiatres) et selon deux critères prohibés par la loi : l’origine et la situation de vulnérabilité économique. Le critère de l’origine est appréhendé à partir de la consonance du patronyme, celui de la situation de vulnérabilité économique à travers le fait de bénéficier de la Couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) ou de l’Aide au paiement d’une complémentaire santé (ACS).
https://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_sexe_genre_soigner-v9.pdf
Lutter contre les inégalités sociales en matière de santé est, aujourd’hui, un enjeu majeur des politiques publiques. Au sein de celles-ci, les inégalités entre les femmes et les hommes dans l’accès au soin et la prise en charge médicale constituent un sujet longtemps ignoré. Si les inégalités de santé liées au statut économique et à l’environnement social et culturel sont de mieux en mieux connues, d’autres restent dans l’ombre. Au-delà des différences de santé liées au sexe biologique, les représentations sociales du féminin et du masculin interviennent également pour engendrer des inégalités de santé. L’influence du genre - qui réfère à la construction sociale des identités et des rapports sociaux entre les sexes - constitue un facteur de risque de discriminations entre les sexes dans la prise en charge médicale. C’est ainsi que les codes sociaux liés aux genres féminin et masculin influencent l’expression des symptômes, le rapport au corps, le recours aux soins de la part des malades. Chez les médecins et personnels soignants, les préjugés liés au genre sont susceptibles d’influencer l’interprétation des signes cliniques et la prise en charge des pathologies. Les recherches cliniques et biomédicales sont également imprégnées de stéréotypes liés au sexe, qui peuvent induire des biais dans les expérimentations et les applications médicales.
Chiffres 2020 : https://www.egalite-femmes-hommes.gouv.fr/wp-content/uploads/2020/12/Chiffres-cles-EFH_2020.pdf
Rappel des chiffres 2019 : https://www.egalite-femmes-hommes.gouv.fr/wp-content/uploads/2019/05/30652-DICOM-CC-2019-essentiel.pdf
Chaque année, le ministère de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances publie les « Chiffres clés de l’égalité », mettant à jour les inégalités entre les femmes et les hommes dans tous les domaines, tant au sein des sphères privée que publique. Cette nouvelle édition s’intéresse notamment à l’impact de la crise sanitaire sur ces inégalités.
La publication annuelle des « Chiffres clés de l’égalité » s’inscrit dans la volonté du Gouvernement de renforcer et d’adapter, le plus précisément possible, les politiques publiques de lutte contre les inégalités entre les femmes et les hommes ainsi que contre les violences sexistes et sexuelles.
Disposer de statistiques précises mesurant ces inégalités dans tous les domaines – au sein du foyer, dans la sphère professionnelle ainsi que dans la culture ou le sport – permet de mieux cibler et adapter les politiques publiques plus efficacement.
Ces données nous rappellent que les inégalités entre les femmes et les hommes subsistent à tous les niveaux de la société.
https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/dd70.pdf
LES DOSSIERS DE LA DREES n° 70 • décembre 2020
Les bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés et du minimum vieillesse sont particulièrement touchés par l’isolement social
Fin 2018, les bénéficiaires de revenus minima garantis (c’est-à-dire de minima sociaux ou de la prime d’activité) fin 2017 sont plus concernés par l’isolement social que l’ensemble de la population. Ainsi, d’après l’enquête de la DREES auprès des bénéficiaires de minima sociaux (BMS) 2018, ils sont beaucoup plus nombreux à vivre dans un ménage composé d’une personne seule (38 % d’entre eux contre 20 % dans l’ensemble de la population).
La fréquence des relations (rencontres de visu ou contacts dématérialisés) de ces bénéficiaires de revenus minima garantis avec la famille et les amis est plus faible que celle de l’ensemble de la population, notamment pour les bénéficiaires du minimum vieillesse (graphique A). Ces derniers sont 8 % à n’avoir des relations avec leur entou-rage que moins d’une fois par mois (ou à ne pas avoir d’entourage) tandis que cette part est de 3 % pour l’ensemble des bénéficiaires de revenus minima garantis et de 1 % pour l’ensemble de la population ...
https://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_sexe_genre_soigner-v9.pdf
Lutter contre les inégalités sociales en matière de santé est, aujourd’hui, un enjeu majeur des politiques publiques. Au sein de celles-ci, les inégalités entre les femmes et les hommes dans l’accès au soin et la prise en charge médicale constituent un sujet longtemps ignoré. Si les inégalités de santé liées au statut économique et à l’environnement social et culturel sont de mieux en mieux connues, d’autres restent dans l’ombre.
Au-delà des différences de santé liées au sexe biologique, les représentations sociales du féminin et du masculin interviennent également pour engendrer des inégalités de santé. L’influence du genre - qui réfère à la construction sociale des identités et des rapports sociaux entre les sexes - constitue un facteur de risque de discriminations entre les sexes dans la prise en charge médicale. C’est ainsi que les codes sociaux liés aux genres féminin et masculin influencent l’expression des symptômes, le rapport au corps, le recours aux soins de la part des malades. Chez les médecins et personnels soignants, les préjugés liés au genre sont susceptibles d’influencer l’interprétation des signes cliniques et la prise en charge des pathologies. Les recherches cliniques et biomédicales sont également imprégnées de stéréotypes liés au sexe, qui peuvent induire des biais dans les expérimentations et les applications médicales
La quatrième édition de l’Observatoire-Place de la Santé est consacrée à l’accès territorial aux soins. Cette étude comporte une analyse à partir de différentes sources de données permettant une mise en perspective ainsi qu’une enquête réalisée auprès du grand public et des entretiens avec des professionnels de santé. Elle vise à démontrer que, sans mesures fortes sur l’organisation des soins, des pouvoirs publics ou par les professions de santé, l’accroissement des inégalités est inéluctable.
https://www.inegalites.fr/Inegalites-scolaires-ce-qui-se-joue-dans-la-classe
Observatoire des Inégalités
Ce qui se passe au sein de la classe influence les inégalités de résultats scolaires entre milieux sociaux. Notamment à travers les méthodes d’évaluation et les comparaisons entre élèves. Une analyse de Sébastien Goudeau, maître de conférence en psychologie sociale.
https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/294206/2786210
Cette boîte à outils s'adresse aux intervenants professionnels, aux bénévoles et aux étudiants en santé qui agissent auprès de publics d'adultes en situation de précarité. Elle regroupe une partie théorique sur la conduite d'animations en santé dans le contexte de l'épidémie de COVID-19 et une partie pratique avec des propositions d'activités à mener pour développer les compétences des populations concernées
https://www.inegalites.fr/Le-modele-social-francais-reduit-nettement-la-pauvrete-et-les-inegalites
Notre modèle social coûte cher, mais l’argent n’est pas dépensé pour rien. Les prestations sociales réduisent nettement la pauvreté et les inégalités de revenus. Une analyse de Laurent Jeanneau, directeur de la rédaction d’Alternatives Économiques.
http://www.lelabo-ess.org/IMG/pdf/2020.09.17_publication_precalim.pdf
Pourquoi la qualité seraitelle réservée aux personnes qui peuvent se le permettre, au détriment de celles qui n’en ont pas les moyens ? Comment procéder pour concilier ce qui semble impossible : accéder à une alimentation de qualité avec de faibles revenus ? Quelles réformes, quelles actions engager pour permettre l’exercice d’un véritable droit à un niveau de vie suffisant pour assurer, dans la dignité, son alimentation ? Quel type d’organisations systémiques favoriser dans les territoires pour apporter des réponses concertées, complémentaires, coopératives et efficaces entre tou·te·s les acteur·rice·s concerné·e·s ? Et comment participer ainsi à cet enjeu majeur qui nous concerne tou·te·s : changer nos habitudes alimentaires pour améliorer notre impact sur l’environnement et sur notre santé ?
Chaque année, le Collectif France 17 octobre crée et diffuse un dossier pédagogique qui s’adresse à tou·te·s ceux·elles qui cherchent à faire grandir un esprit d’amitié et de citoyenneté entre les enfants de toutes origines sociales et culturelles. La journée de ceux·elles qui luttent contre la misère et l’exclusion est le 17 octobre, officiellement reconnue par les Nations Unies depuis 1992 comme Journée mondiale du refus de la misère. Ce dossier lui est destiné.
https://sfsp.fr/content-page/item/28149
Mâitre de conférences à Paris-Diderot et membre de l'Unité de recherche "Migrations et société" (URMIS, UMR 205)
En s’appuyant sur les études épidémiologiques actuelles, on retrouve certaines similitudes dans le vécu des populations vivant dans les quartiers pauvres des grandes villes de différents pays, que ce soit en Angleterre, aux États-Unis, au Canada ou en France, et notamment en Seine-Saint Denis[1]. On peut constater dans ces territoires des taux de morbidité et de mortalité plus élevés que dans des clusters de populations plus riches. Pour autant, si on a des écarts de taux d’infection qui peuvent nous interroger, ils ne sont pas imputés à autre chose que la pauvreté pour le moment.
Cet article dénonce les inégalités sociales et en santé que la pandémie du Covid 19 met en lumière.
Les éléments énoncés peuvent être l'occasion de repenser son approche avec le public.
L'épidémie de Covid-19 frappe particulièrement durement les populations les plus précaires, explique le sociologue Andréa Réa, qui appelle à stopper les discours moralisateurs et invoque la responsabilité collective.
La Seine-Saint-Denis a été durement frappée par l’épidémie de coronavirus : Audrey Mariette et Laure Pitti présentent une analyse de l’épidémie à l’échelle de ce département et montrent ses incidences sur les inégalités territoriales de santé.
Salle d’attente d’un hôpital de Seine-Saint-Denis, juin 2020 © DR
Dès le début du confinement, le 17 mars, plusieurs médias ont rendu compte des inégalités sociales face à la crise sanitaire que nous traversons [1] et des difficultés quotidiennes plus grandes auxquelles doivent faire face les habitant·es des quartiers populaires. Dans son discours du 13 avril, Emmanuel Macron lui-même mentionnait les inégalités scolaires et de logement pour borner l’horizon temporel des mesures de confinement. Début avril, dans le sillage de la publication des chiffres actualisés de morts du Covid-19 par Santé publique France et l’Insee, une salve d’articles faisait état de niveaux de surmortalité « inquiétants » en Seine-Saint-Denis au regard notamment des autres départements d’Île-de-France. Pourtant, les inégalités sociales et spatiales de santé sont restées absentes du discours présidentiel. Plus largement, elles restent peu appréhendées dans cette crise, y compris dans les entretiens ou tribunes que des chercheur·es en sciences sociales lui ont consacré en lien avec la question des inégalités. Celle-ci est plus souvent saisie sous l’angle économique, du genre et, dans une moindre mesure, ethno-racial. Or, en matière de santé, ces dimensions s’imbriquent et se cumulent.
https://www.cncdh.fr/sites/default/files/essentiels_rapport_racisme_2019_format_a5.pdf
La lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie est au coeur des principes fondateurs des droits de l’Homme. Pourtant chaque jour, en France, les propos racistes injurieux et les discours de haine se multiplient et alimentent la peur d’autrui. Ces discours s’accompagnent souvent d’actes racistes difficiles à quantifier et à sanctionner, entretenant un sentiment d’impunité chez leurs auteurs. Forte de trente ans d’expertise sur la lutte contre toutes les formes de racisme, la Commission nationale consultative de droits de l’homme (CNCDH) est un acteur central du dialogue entre la société civile et les institutions étatiques. Elle a notamment pour mission de suivre et d’évaluer les actions entreprises par la France en matière de droits de l’Homme préconisées par les organisations internationales.
http://www.ccnpps.ca/docs/2020-inegalites-approches-politiques-exemple-insecurite-alimentaire.pdf
...Nous vous encourageons à la lire avant d’entreprendre l’exercice présenté ici. Par cet exercice, nous souhaitons offrir une expérience pratique permettant de distinguer différentes approches et de susciter une réflexion sur les implications de diverses politiques visant à agir sur des enjeux liés aux inégalités de santé. Cet exercice est une adaptation d’un exercice réalisé dans le cadre d’ateliers et de webinaires offerts par le CCNPPS. Il est conçu comme un outil pour aider les acteurs de la santé publique dans leurs réflexions sur les types d’approches politiques pouvant contribuer à réduire les inégalités de santé en agissant sur la réduction de l’insécurité alimentaire. Dans un premier temps, nous présenterons un survol des principales approches de réduction des inégalités de santé, pour ensuite vous guider dans la µréalisation d’un exercice pratique sur l’enjeu de la sécurité alimentaire...
http://nccdh.ca/images/uploads/comments/Ethical-foundations-of-health-equity-curated-list_FR.pdf
Les ressources présentées (dont certaines sont en anglais) sont classées en cinq catégories :
Principales théories de la justice en santé publique – Comprend des livres sur les idées philosophiques qui considèrent la justice sociale comme étant à la base des travaux en santé publique.
Promotion du concept de justice dans le domaine de la santé publique – Explore la manière dont les concepts de la justice sociale, comme les valeurs, la philosophie politique et les injustices sociales, devraient être pris en considération dans le contexte de la santé publique.
Concepts et considérations clés associés – Traite d’autres concepts en lien avec la justice sociale, comme l’intersectionnalité, la santé autochtone et l’éthique féministe.
Compétences en santé publique – Porte sur la façon dont les déterminants de la santé et l’équité, notamment la justice sociale et les enjeux d’importance pour les peuples autochtones, sont intégrés aux compétences essentielles.
Outils pratiques et points de vue – Présente des ressources du Centre de collaboration nationale sur les politiques publiques et la santé et de la National Association of County and City Health Officials s’intéressant à la justice sociale et à l’équité en santé dans les politiques et les pratiques de santé publique.
Rapport de base complet : https://mailversand.frappant.ch/t/j-l-qikhjlt-spuhluhk-y/
Version courte pour la pratique : https://mailversand.frappant.ch/t/j-l-qikhjlt-spuhluhk-t/
Promotion Santé Suisse, l’Office fédéral de la santé publique et la Conférence suisse des directrices et directeurs cantonaux de la santé ont donc publié de nouvelles bases sur l’égalité des chances dans la promotion de la santé et la prévention. Un rapport complet, disponible en version courte pour la pratique, vise à favoriser une compréhension commune de la problématique et à trouver des solutions durables, à l’aide d’explications théoriques actuelles, de définitions et de nombreuses recommandations pratiques.
Afin de mieux comprendre la pauvreté, une équipe de recherche internationale – menée par l’Université d’Oxford et ATD Quart Monde – a travaillé durant trois ans pour déterminer un ensemble de dimensions permettant de définir la pauvreté. Les résultats de cette recherche, qui repose sur une méthodologie innovante, associant les personnes en situation de grande pauvreté en tant que co-chercheurs ont été publié.
https://www.hal.inserm.fr/inserm-00415987/document
Octobre 2008, mais qu'est-ce qui a changé, vous pouvez laisser des commentaires
...Cette préoccupation devient très présente dans les contrats urbains de cohésion sociale. Elle était déjà présente, comme nous avons pu le voir par la célérité de la réaction d’un certain nombre de communes après la proposition qui leur a été faite d’initier la démarche de création des ateliers Santé-ville. Ce besoin était fortement ressenti puisque pendant trop longtemps, la santé a été une préoccupation considérée comme non essentielle dans la gestion de la politique de la ville. Cette dernière se traduisait dans des contrats de ville par des listes d’actions, mais non par des projets cohérents et intégrés à la problématique de la politique de la ville...
https://observatoiresante.hainaut.be/produit/covid-19-et-inegalites-sociales-de-sante/
Cette synthèse de la littérature cherche à décrire la façon dont la crise sanitaire révèle et accentue les inégalités sociales de santé. L’analyse de la gestion de cette crise illustre quant à elle, les limites d’un système centré sur une approche comportementaliste des inégalités sociales de santé. La notion de responsabilité y est centrale et pourtant problématique. Comment envisager des pistes d’actions qui puissent agir sur la réduction du gradient social de santé afin de protéger aussi les plus vulnérables ?
Pour contacter l'auteur et réagir : claude.renard@hainaut.be et une copie si possible à contact@pratiquesensante.org
Ces constats sont le fruit d’un travail auprès des personnes en situation de grande pauvreté, la majorité d’entre eux participant au laboratoire d’idées santé d’ATD Quart-Monde ainsi que de la contribution de professionnels du réseau Wresinski santé. Il s’agit de premiers résultats produits dans l’urgence de la situation et fondés sur des entretiens téléphoniques. Il s’agit d’une mise en forme de résultats « bruts », c’est-à-dire sans véritable analyse de fonds mais qui doit permettre de se saisir de situations urgentes qui demandent une réaction rapide des institutions et acteurs sociaux et politiques. Ils feront l’objet d’une analyse plus approfondie ultérieurement et d’un rapport de recherche .
http://www.villes-sante.com/wp-content/uploads/2018-Ouvrage-ISS-Petite-Enfance-VF-Haute-Def.pdf
Les inégalités sociales en France demeurent à un niveau élevé et retentissent sur la santé dès le plus jeune âge. Dès la maternelle, surpoids et obésité, caries dentaires, exposition excessive aux écrans ou consommation d’aliments gras et de boissons sucrées, sont plus fréquemment observés au sein des milieux les moins favorisés. La période de la petite enfance est une importante fenêtre d’opportunité car les actions menées de manière précoce permettent d’agir sur les racines des inégalités de santé pour obtenir des effets tout au long de la vie.
http://www.cbcs.be/IMG/pdf/pac_interview_cmahy.pdf?2118/ede18232eafbf9e8082f9dcc46e99139caa55850
Rencontre avec Christine Mahy, directrice du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté, autour des représentations des pauvres et de l’écologie.Des propos recueillis par Aurélien Berthier, rédacteur en chef d’Agir par la Culture.
Bien que toutes les études tendent à prouver le contraire, les populations les plus appauvries sont souvent perçues par les tenants de l’écoresponsabilité comme le coeur de cible des populations dont il faudrait « changer les comportements » qui nuisent à l’environnement et à eux-mêmes. Ainsi, en matière de consommation, ils pollueraient sans s’en faire en roulant au diesel ou en prenant les avions lowcost, ils consommeraient et mangeraient n’importe comment et à outrance pendant que les écocitoyens vertueux réaliseraient tous les efforts vers la transition énergétique et alimentaire qui sauvera la planète...
https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/er1089.pdf
En tant qu’acteurs clés du premier recours, les médecins généralistes ont un rôle central dans la prise en charge des patients en situation de vulnérabilité sociale. Ce rôle peut, cependant, s’avérer complexe car la prise en charge de ces patients soulève différents types de problèmes : des difficultés cliniques (notamment la fréquence de la multimorbidité), des durées de consultation plus importantes, une coordination souvent délicate avec les secteurs social et médico-social.
Malgré ces difficultés, plus de huit médecins généralistes sur dix estiment qu’il relève de leur rôle d’adapter leur relation au patient selon sa situation sociale, mais aussi de repérer les patients en situation de vulnérabilité sociale. Plus d’un médecin généraliste sur deux souhaiterait ainsi être mieux formé à la prise en charge de ces patients.
Par ailleurs, ces difficultés et ces besoins de formation semblent plutôt atténués par l’expérience que peut représenter une plus grande confrontation à la vulnérabilité sociale dans la patientèle.
La pauvreté est l’une des inégalités les plus visibles. Entre 2006 et 2016, le nombre de pauvres a augmenté de 630 000[1] au seuil à 50 % du niveau de vie médian alors qu’en même temps la richesse nationale s’est accrue de 7 %, soit de 170 milliards d’euros. Ce n’est pas un paradoxe mais la conséquence d’une distribution inégalitaire des revenus qui témoigne de l’absence de ruissellement des richesses concentrées en haut de la pyramide. « Il parait que la crise rend les riches plus riches et les pauvres plus pauvres. Je ne vois pas en quoi c’est une crise. Depuis que je suis tout petit, c’est comme ça » : la plaisanterie de Coluche n’a jamais été aussi exacte
https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/er1088.pdf
En 2016, 118 millions de personnes sont en situation de pauvreté ou d’exclusion sociale dans l’Union européenne (UE-28), soit 23,5 % de la population, selon un indicateur composite mesurant la pauvreté monétaire, la privationmatérielle et l’exclusion, totale ou partielle, du marché du travail. Tous les ménages ne sont pas uniformément confrontés à la pauvreté. Les femmes, les jeunes et les personnes sans emploi ou en situation d’isolement sont généralement les plus concernés
https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/er1078.pdf
Sarah Abdouni (DREES)
Fin 2014, près d’une commune sur six a déjà réalisé une analyse des besoins sociaux (ABS) sur son territoire. Cet exercice, qui repose en partie sur l’observation des caractéristiques de la population pouvant relever de l’aide sociale, est moins répandu dans les petites communes que dans les grandes : 11 % des communes de moins de 1 500 habitants l’ont mis en oeuvre contre 76 % de celles de plus de 30 000 habitants. Les analyses des besoins sociaux réalisées en 2014 ou avant couvrent ainsi un peu plus de la moitié de la population française. Parmi les communes ayant réalisé une ABS, une sur cinq l’a renouvelée tous les ans, la moitié ne l’a pas reconduite chaque année et un tiers n’en a fait qu’une seule. Les grandes et moyennes communes se tournent davantage vers des prestataires extérieurs que les petites communes qui internalisent complètement leur ABS.
http://www.cbcs.be/Guide-d-orientation-de-la-Ligue-des-Droits-de-l-Homme
Afin de répondre aux demandes qui lui sont adressées, la Ligue des Droits de L’Homme met à disposition du public un outil ayant pour objectif d’assurer une réorientation des demandes vers des associations spécialisées dans le traitement de ces demandes. Cette édition du Guide, entièrement mise à jour (2018), est disponible gratuitement en ligne.
Dans le sillage des travaux de préparation de la future stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes, Claire Pitollat, Députée de la deuxième circonscription des Bouches-du-Rhône, et Mathieu Klein, Président du Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle, ont été chargés par le Premier ministre, d'une mission de réflexion particulière sur l'accompagnement vers le retour à l'emploi des bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active (RSA). Cette mission s'inscrivait dans un contexte caractérisé par le constat d'un nombre conséquent de bénéficiaires de longue durée, de taux insuffisants de retour à l'emploi et d'absence d'accompagnement de nombreux bénéficiaires.
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/184000588.pdf
Le présent rapport s'inscrit dans le cadre de la préparation de la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté. Il part du constat d'une grande complexité du système d'aide et de prestations, avec pour conséquence le problème du non recours aux prestations sociales, mais également des erreurs de déclaration et des dysfonctionnements de gestion. C'est dans ce cadre que le Premier ministre a chargé Mme Christine Cloarec-Le Nabour et M. Julien Damon, d'une mission visant à analyser les déterminants des dysfonctionnements du système d'aide et de prestations et, sur cette base, de formuler des propositions pour « permettre à chacun de toucher la juste prestation, celle à laquelle il a droit ».
http://s3-eu-west-1.amazonaws.com/static.hospimedia.fr/documents/196700/3509/Rapport__commission_d%27enque%CC%82te_de%CC%81sertification_me%CC%81dicale_%281%29.pdf?1532615333
Un rapport sénatorial vient d’être publié, qui vise à évaluer l’efficacité des politiques publiques mises en œuvre pour lutter contre la désertification médicale. Le rapport fait état d’une aggravation des difficultés d’accès aux soins sur l’ensemble du territoire. Cette situation serait liée à un défaut d’anticipation face à des besoins de soins grandissants : la pénurie de médecins est observée dans le libéral, mais aussi dans le secteur hospitalier. Le rapport souligne que les inégalités d’accès aux soins sont aggravées s’agissant des recours aux médecins spécialistes, qui sont en nombre insuffisant et très inégalement répartis sur le territoire.
Mulhouse. Pour améliorer l’accès aux soins des personnes en situation de précarité, l’association Aléos a créé la plateforme Santé interassociative Sud Alsace. Quatre infirmières coordinatrices tiennent des permanences sur différents sites et mènent des actions tant individuelles que collectives. Une passerelle efficace pour faire le lien entre l’accompagnement social et le suivi médical
A lire l'édito du Président de l'association
https://www.inegalites.fr/Comment-definir-le-territoire-des-inegalites
Mesurer les inégalités dans un espace géographique n’est pas aussi évident qu’il y parait. Quelle échelle choisir ? Quels sont les pièges à éviter ? De quoi parle-t-on au juste ? L’analyse de Louis Maurin, extraite de son ouvrage Comprendre les inégalités.
L’orientation et l’accompagnement des bénéficiaires du RSA en 2016
Bilan des résultats de l’enquête annuelle auprès des collectivités territoriales
Ce document présente les résultats de l’enquête de la Drees sur l’orientation et l’accompagnement des bénéficiaires du RSA en 2016. Fin 2016, 82,6 % des personnes bénéficiaires du RSA soumises aux droits et devoirs sont orientées vers un parcours d’insertion par les collectivités territoriales chargées de l’insertion des bénéficiaires du RSA sur leur territoire.
http://www.cbcs.be/Barometre-de-la-precarite-energetique-lien-avec-problemes-de-sante
Plus d’un ménage belge sur cinq vit en situation de précarité énergétique, un pourcentage stable depuis plusieurs années, comme le montre le Baromètre annuel de la Précarité énergétique, réalisé à la demande de la Fondation Roi Baudouin par des équipes de l’Université d’Anvers (OASeS) et de l’ULB (CEESE).
https://cdn.iris-recherche.qc.ca/uploads/publication/file/2018-02-Fiche-IRIS-Soins-dentaires.pdf
Des millions d’adultes du Québec se privent de soins et d’examens dentaires pour des motifs d’ordre financier. Selon un chercheur de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques, la proportion des hommes et des femmes qui n’ont pas rendu visite à leur dentiste en 2016 en raison du coût élevé de ses services s’élève à 27 %. Par ailleurs, les ménages québécois ont déboursé en moyenne 529 $ en soins dentaires en 2016, soit une hausse de 19 % par rapport à 2010. L’accroissement des dépenses est plus rapide que l’inflation, ce qui contribue à faire du Québec la province où la facture des ménages pour les soins dentaires est la plus élevée. Cette situation n’est pas sans conséquence pour la santé publique. Par exemple, le nombre de personnes portant des prothèses est deux fois plus élevé au Québec que dans les autres provinces canadiennes. Un second facteur qui joue un rôle dans l’accès aux soins dentaires est le prix des primes d’assurance. Le taux de couverture est 2,5 fois plus faible chez les ménages à faible revenu que chez ceux appartenant à une classe socioéconomique supérieure. Ces inégalités sociales touchent également les jeunes : les statistiques montrent que les enfants dont les parents gagnent moins de 30 000 $ par année ont deux fois plus de caries que ceux dont la famille gagne un revenu supérieur à 50 000 $.
http://www.cbcs.be/IMG/pdf/ulysse_guide_18_int_x.pdf
Le Réseau Santé Mentale en Exil présente la nouvelle édition 2018 de son guide sur l’accès à l’aide en santé mentale pour personnes exilées en région bruxelloise.
Ce guide est destiné aux travailleurs de première ligne souhaitant mieux appréhender les divers enjeux liés à l’accompagnement psychosocial et thérapeutique de personnes présentant la double problématique d’une souffrance psychologique et d’un statut de séjour précaire.
http://wir2018.wid.world/files/download/wir2018-summary-french.pdf
Le Rapport sur les inégalités mondiales 2018 s’appuie sur une méthodologie pionnière pour mesurer les inégalités de revenus et de patrimoines de manière systématique et transparente. Avec ce rapport, le Laboratoire sur les inégalités mondiales vise à combler un déficit démocratique et à fournir aux différents acteurs de la société les données nécessaires pour participer à des débats publics ancrés dans les faits.
https://www.fabrique-territoires-sante.org/sites/default/files/guide_ivriss_2017_ars_paca_1.pdf
Le présentant guide vise à apporter une réponse au constat largement partagé : un nombre encore trop important d’Interventions visant la réduction des inégalités sociales de santé (IVRISS) peinent à se pérenniser dans le temps ou à être déployées sur d’autres territoires après une première période d’expérimentation. Dans ce contexte, le guide a pour objectif de soutenir les acteurs désireux de pérenniser et de diffuser une Intervention Visant la Réduction des Inégalités Sociales (et environnementales) de Santé (IVRISS) au-delà de son expérimentation. Il propose des recommandations pour construire, animer et piloter des dynamiques collectives et collaboratives favorables à l’expérimentation, pérennisation et diffusion de ces IVRISS
Avis n° 127 du CCNE , santé des migrants et exigence éthique
http://www.ccne-ethique.fr/sites/default/files/publications/ccne_avis_127_sur_la_sante_des_migrants_0.pdf
Accès à la santé et parcours d’exil : De la reconnaissance à l’agir (Actes)
http://www.cultures-sante.be/nos-outils/outils-promotion-sante/item/457-acces-a-la-sante-et-parcours-d-exil-de-la-reconnaissance-a-l-agir.html
Plans d’accompagnement globaux des personnes handicapées : quelles informations doivent fournir les collectivités ?
http://www.maire-info.com/article.asp?param=20413&PARAM2=PLUS
Accès à la santé et parcours d’exil
http://www.alterechos.be/fil-infos/acces-a-la-sante-et-parcours-dexil/
Lutter localement contre les inégalités environnementales de santé
https://www.fabrique-territoires-sante.org/sites/default/files/dr_envir_vf.pdf
Le tabagisme chez les adultes et inégalités de santé
https://www.inspq.qc.ca/santescope/suivre-les-inegalites-sociales-de-sante-au-quebec/tabagisme-adultes
Les inégalités sociales de santé - Actes du séminaire de recherche de la DREES 2015-2016
http://drees.solidarites-sante.gouv.fr/etudes-et-statistiques/publications/recueils-ouvrages-et-rapports/ouvrages-thematiques/article/les-inegalites-sociales-de-sante-actes-du-seminaire-de-recherche-de-la-drees
Précarité, pauvreté et santé
http://www.academie-medecine.fr/wp-content/uploads/2017/06/rapoort-Pr%C3%A9carit%C3%A9-pauvret%C3%A9-et-sant%C3%A9-version-21-juin-2017-apr%C3%A9s-vote.pdf
Réduire les inégalités sociales de santé dès la petite enfance
http://www.villes-sante.com/wp-content/uploads/Recueil-actions-petite-enfance-2017.pdf
Les enjeux sociaux négligés des politiques de mobilité
http://inegalites.be/Les-enjeux-sociaux-negliges-des
Les inégalités sociales de santé
http://www.cultures-sante.be/nos-outils/les-dossiers-thematiques/item/29-les-inegalites-sociales-de-sante-n-2.html
Réduire les inégalités : Ca suffit de se demander pourquoi, on veut savoir comment !
http://educationsante.be/article/reduire-les-inegalites-ca-suffit-de-se-demander-pourquoi-on-veut-savoir-comment/
La santé et l'accès aux soins : une urgence pour les femmes en situation de précarité
http://haut-conseil-egalite.gouv.fr/sante-droits-sexuels-et/actualites-53/article/la-sante-et-l-acces-aux-soins-une
L’inclusion sociale par le sport impose une ingénierie et des critères
http://www.gazette-sante-social.fr/40036/linclusion-sociale-par-le-sport-impose-une-ingenierie-et-des-criteres
Académie nationale de médecine : Précarité, pauvreté et santé
http://www.academie-medecine.fr/articles-du-bulletin/publication/?idpublication=100733
L’impact de l’urbanisme sur les inégalités sociales de santé
http://www.gazette-sante-social.fr/39694/limpact-de-lurbanisme-sur-les-inegalites-sociales-de-sante
Un nouvel état des lieux des inégalités en France
http://www.gazette-sante-social.fr/39532/un-nouvel-etat-des-lieux-des-inegalites-en-france
Précarité et compétences en santé
https://www.reiso.org/les-themes/thematique/soins/1702-precarite-et-competences-en-sante
Approches politiques de réduction des inégalités de santé : Déterminants sociaux de la santé et déterminants sociaux des inégalités de santé
http://www.ncchpp.ca/docs/2017_Ineg_Ineq_SDOH_SDOHI_Fr.pdf
L’accès aux soins des personnes confrontées à de multiples facteurs de vulnérabilité en santé dans 31 villes de 12 pays
http://www.cultures-sante.be/index.php?subid=1829&option=com_acymailing&ctrl=url&urlid=733&mailid=143
Modalités de distribution de l’aide alimentaire et d’accompagnement aux personnes
Raport : http://social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_final_dgcs_vf_201611.pdf
"Accueillir, orienter et accompagner" (Dossier)
http://www.lire-et-ecrire.be/Journal-de-l-alpha-203-Accueillir-orienter-et-accompagner
Une politique de développement social axée sur l’équité – vers une réduction des inégalités sociales de santé à Montréal
http://www.dsp.santemontreal.qc.ca/fileadmin/documents/4_Espace_media/avis_memoires/2017/Mem_Dev-social-17-01-2017.pdf
Les classes sociales, un outil indispensable pour comprendre les inégalités
http://www.inegalites.fr/spip.php?page=analyse&id_article=2259&id_rubrique=110&id_mot=28
Accès à la santé et parcours d’exil
http://www.alterechos.be/fil-infos/acces-a-la-sante-et-parcours-dexil/
Avec elles, promotion de la santé et plaidoyer
http://educationsante.be/article/avec-elles-promotion-de-la-sante-et-plaidoyer/
Pauvreté, l’état d’urgence sociale
http://www.gazette-sante-social.fr/dossiers/pauvrete-etat-urgence-sociale
Rapport de l’Observatoire de l’accès aux droits et aux soins en France 2015
http://www.medecinsdumonde.org/fr/file/22173/download?token=3I9cISTv
Des leviers pour améliorer l’accès aux soins des jeunes en insertion
http://www.injep.fr/article/des-leviers-pour-ameliorer-lacces-aux-soins-des-jeunes-en-insertion-10249.html
Santé et grande précarité
http://www.youscribe.com/catalogue/livres/savoirs/sciences-humaines-et-sociales/sante-et-grande-precarite-2766933