Pensez à vous abonner à la lettre bi-mensuelle de Pratiques en santé pour 2019 , si cela n'est pas déjà le cas. Le lien : https://www.pratiquesensante.org/inscription-lettre/
https://www.cnsa.fr/documentation/cnsa_29-06_cahier_pedagogique_web_pages_14_1.pdf
Ce ‘‘cahier pédagogique’’ vise à apporter un éclairage sur l’habitat inclusif, désignant des formes d’habitat diversifiées et reconnues par la loi portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique, dite loi ELAN. Il est destiné en priorité à l’ensemble des acteurs concernés par la mise en œuvre, l’organisation ou le financement de ces habitats : les personnes âgées et les personnes handicapées, leur famille, leurs proches, les agences régionales de santé, les conseils départementaux, les collectivités territoriales, les membres des conférences des financeurs de l’habitat inclusif, les services déconcentrés de l’État, les bailleurs (dont les bailleurs sociaux), les structures agréées maitrise d’ouvrage insertion, les associations représentantes de personnes handicapées ou de personnes âgées, les mutuelles et les groupes de protection sociale, les fondations ou encore les gestionnaires d’établissements et de services sociaux et médico-sociaux. Il s’adresse également à toute personne désireuse d’information sur l’habitat inclusif. Le document propose des clés d’entrée pour comprendre le périmètre de l’habitat inclusif, les personnes auxquelles il s’adresse, son fonctionnement et ses modalités de financement.
Deux fois plus élevée que dans le bâtiment et les travaux publics, la sinistralité du travail dans le secteur de soins aux personnes âgées est un défi pour les années à venir. Cette question était au cœur des Débats d’Eurogip du 9 mars 2021. En effet, les salariés – en EHPAD ou à domicile – sont exposés à de multiples risques : TMS, RPS, violence des patients, situations conflictuelles, risques biologiques, routiers… Pour aider les employeurs et les salariés à gérer ces risques, des solutions existent. Celles- ci vont de la formation initiale et continue, l’information, les aides techniques et financières, les équipements, les partenariats avec les acteurs de la prévention des risques à des solutions plus coercitives comme la législation ou l’inspection du travail…Cette première synthèse rassemble le panorama des réflexions, études, actions présentées par les 23 intervenants lors des débats.
Ce cahier fait état des besoins futurs en termes de soutien à l’autonomie des personnes âgées au Québec et tente d’en estimer les coûts. Les résultats des simulations montrent que les besoins croîtront de plus en plus rapidement durant les deux prochaines décennies. Les coûts deviendront vite prohibitifs, même en conservant le niveau de services actuel. Les projections du scénario de statu quo démontrent qu’il faudrait développer plus de 40 000 nouvelles places en CHSLD d’ici 2040, un doublement de la capacité actuelle. Enfin, ce rapport propose un cadre permettant d’envisager différents scénarios pouvant rencontrer les besoins de la population dans un environnement plus soutenable financièrement.
Rapport interministériel sur l’adaptation des logements, des villes, des mobilités et des territoires à la transition démographique – Broussy Luc
Brigitte Bourguignon, ministre déléguée chargée de l'Autonomie, a proposé à Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, et à Emmanuelle Wargon, ministre déléguée chargée du Logement, de confier à Luc Broussy, auteur d'un rapport remarqué sur le sujet en 2013, une mission interministérielle sur les actions à mettre en œuvre pour accélérer l'adaptation du pays à la transition démographique. L'adaptation du logement aux personnes âgées est une des priorités du Gouvernement, dans la lignée des engagements pris dans le cadre de la loi pour l'évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ELAN). Mais au-delà, 80 % des français souhaitent vieillir le plus longtemps possible à domicile, et l'ensemble des acteurs concernés, collectivités, bailleurs, opérateurs publics doivent pouvoir se mobiliser pour accélérer l'effort d'adaptation des logements individuels, et continuer à développer de nouvelles formes d'habitats. Ces dernières regroupent l'EHPAD "hors les murs", ...
https://www.silvereco.fr/wp-content/uploads/2021/05/benchmark_rapport_bien_vieillir_210x297-VF-3.pdf
Par Thomas Rapp Maître de conférences (LIRAES), Université de Paris Co-directeur de l’axe sur les politiques de santé (LIEPP), Sciences Po L’objectif de ce travail est d’établir une série de constats qui appellent des actions de politiques publiques, d’identifier des exemples concrets dans certains pays qui pourraient influencer les politiques menées en France en faveur des seniors. Ce travail s’appuie sur les données de la Gateway to Global Aging Data et celles de l’OCDE. Les exemples sont principalement issus du rapport de l’OCDE: Who Cares? Attracting and Retaining Care Workers for the Elderly. Paris: OECD Publishing; 2020. Comment citer ce document : Rapp, T. (2021). Pour une stratégie ambitieuse du bien-vieillir : comparaisons internationales sur la prévention de la perte d’autonomie. Rapport pour l’Institut Montaigne. Paris, France
https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_jeandel-guerin.pdf
Les 25 recommandations de leur rapport visent à favoriser une prise en charge plus personnalisée et plus sécurisante au sein des établissements accueillant des personnes en perte d’autonomie. L’objectif à terme est que l’accompagnement tienne davantage compte des états pathologiques et des profils de soins nécessaires aux résidents. Pour le Professeur Claude Jeandel, ces recommandations visent ainsi à « assurer la pérennité du modèle d’hébergement collectif, afin que celui-ci reste un lieu de vie ».
EN SAVOIR PLUS : https://www.inspq.qc.ca/publications/2786
Depuis longtemps, la santé physique et la santé mentale occupent une place importante dans le réseau de la santé. Plus récemment, la santé cognitive est devenue un sujet d’intérêt en gérontologie. Les démences de type Alzheimer, qui constituent la majorité des troubles neurocognitifs majeurs, augmentent avec l’avancement en âge. Le nombre et la proportion de personnes âgées de 65 ans et plus croissent rapidement au Québec, reflet, entre autres, du vieillissement de la forte cohorte des baby-boomers. Actuellement, il n’existe pas de traitement curatif pour ces maladies. Toutefois, il serait possible d’agir en amont pour prévenir ou retarder certaines atteintes cognitives et ainsi diminuer leurs impacts.
https://www.inspq.qc.ca/sante-cognitive/veille-analytique/juin-2021
Pour ce numéro, l’équipe Vieillissement en santé a surtout repéré des interventions promouvant la participation sociale, notamment par le biais d’un programme de mentorat intergénérationnel ou d’une campagne de communication pour réduire la stigmatisation selon l’âge (âgisme). L’équipe a également résumé les résultats d’une étude québécoise identifiant et priorisant les besoins des personnes aînées en matière de participation sociale en milieu rural. Enfin, des interventions utilisant les technologies numériques sont abordées : elles peuvent, plus spécialement, être mises en œuvre en respectant les consignes de distanciation physique, tant que celles-ci resteront en vigueur.
80 propositions pour un nouveau pacte entre génération
L’adaptation du logement aux personnes âgées est une des priorités du Gouvernement, dans la lignée des engagements pris dans le cadre de la loi pour l'évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ELAN). Mais au-delà, 80% des français souhaitent vieillir le plus longtemps possible à domicile, et l’ensemble des acteurs concernés, collectivités, bailleurs, opérateurs publics doivent pouvoir se mobiliser pour accélérer l’effort d’adaptation des logements individuels, et continuer à développer de nouvelles formes d’habitats. Ces dernières regroupent l’EHPAD « hors les murs », l’habitat inclusif ou encore les résidences autonomie, qui offrent aux personnes âgées en perte d’autonomie une alternative à la vie à domicile et en établissement.
https://www.institutmontaigne.org/publications/bien-vieillir-faire-murir-nos-ambitions
Comparaisons internationales : https://www.institutmontaigne.org/ressources/pdfs/publications/bien-vieillir-faire-murir-nos-ambitions-benchmark.pdf
Mai 2021 - Alors que la crise sanitaire fait surgir le spectre d’une irréconciliable fracture entre les générations, que "jeunes" et "vieux" se sentent tour à tour stigmatisés, ce rapport entend démontrer que notre pays a besoin de tous pour se réinventer. Les seniors constituent une richesse et une ressource pour notre pays et doivent plus que jamais contribuer à la société post-Covid qui reste à construire.
L’objectif de ce travail est ainsi de valoriser leur important rôle social et économique, de réfléchir à un nouveau modèle de soins et de prévention à l’aune de comparaisons internationales, mais aussi de proposer une stratégie ambitieuse d’adaptation de notre société aux enjeux du vieillissement.
S’inscrivant dans la continuité d’une précédente publication de l’Institut Montaigne, Faire du bien-vieillir un projet de société (2015), ce rapport s’appuie sur les réflexions d’un groupe de travail représentant une grande diversité d’expertises et de plus de 80 auditions. Il détaille 12 propositions pour bâtir une société plus inclusive avec le bien-vieillir comme priorité.
Le ministère des Solidarités et de la Santé et la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) invitent les personnes âgées, fragilisées par la crise sanitaire, à s’informer sur le portail internet pour-les-personnes-agees.gouv.fr. Le site de référence dédié aux personnes âgées et à leurs proches propose des informations et services utiles au quotidien (aides, démarches, adresses, annuaire des services d’aide à domicile, prix des établissements, comparateur officiel des prix et des restes à charge en EHPAD).
La grille AGGIR est utilisée pour évaluer le niveau de perte d’autonomie d’une personne. À l’issue de l’évaluation, la personne se voit attribuer un GIR. En fonction de ce GIR, elle peut ou non bénéficier de l’APA (allocation personnalisée d’autonomie).
https://www.cnsa.fr/documentation/2021_03_26_rapport_cfppa-cfhi_2019_vf.pdf
CNSA - Synthèse des rapports d’activité 2019
La prévention est un maillon essentiel pour répondre aux défis démographiques et pour accompagner le vieillissement en bonne santé des Français. La conférence des financeurs de la prévention de la perte d’autonomie est une des mesures clés de la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement (ASV) du 28 décembre 2015 pour faire face à cet enjeu. En matière de prévention, de nombreux dispositifs existent déjà, qu’ils émanent de l’État, des collectivités locales et territoriales, de l’assurance maladie, des caisses de retraite de base et complémentaire, des mutuelles ou des associations. Ils forment la richesse des territoires. Cette diversité d’acteurs est une force qui nécessite toutefois d’être coordonnée, dans le respect des prérogatives de chacun, pour améliorer l’efficacité d’ensemble. Il en va de la bonne utilisation des financements en jeu et surtout de la cohérence et de la lisibilité des actions déployées sur un même territoire.
L'aide à la mise en œuvre est désormais également disponible en français. Elle fournit aux professionnel-le-s des conseils pratiques éprouvés et des outils concrets pour la préparation et la fourniture de conseils de santé aux personnes âgées et/ou aux proches aidant-e-s.
http://www.senat.fr/espace_presse/actualites/202001/grand_age.html
La prévention de la perte d’autonomie reste l’angle mort des politiques du grand âge comme des travaux commandés par le Gouvernement pour alimenter la réforme promise depuis 2018. L’accent mis par la dernière stratégie nationale sur le repérage de la fragilité ne doit pas occulter la prévention et l’objectif d’aider chacun à vieillir heureux, c’est‑à‑dire, pour la plupart, chez soi.
Pour privilégier le maintien à domicile, les rapporteurs fixent un objectif d’arrêt de construction d’Ehpad à court terme. Ils plaident en outre pour le développement de l’habitat intermédiaire, la systématisation des visites à domicile autour de 75 ans pour effectuer un diagnostic complet des besoins des personnes et combattre l’isolement.
https://www.petitsfreresdespauvres.fr/media/1726/download/2021_rapportPFP_HD-min.pdf?v=1&inline=0
Ce nouveau rapport des Petits Frères des Pauvres, basé sur une étude qualitative réalisée en collaboration avec le Cercle Vulnérabilités et Société auprès d’une centaine de personnes âgées, de professionnels, d’aidants et de bénévoles vient enrichir la compréhension du vécu des personnes âgées, leurs difficultés, leurs souffrances et les inégalités exacerbées par la crise sanitaire. Il pointe une vision de l’âge de plus en plus négative, associée à la perte d’autonomie que tout le monde redoute et des modalités de prise en charge du Grand Age qui ne permettent pas d’aborder ce dernier quart de la vie avec sérénité. Ces dernières semaines, la situation des personnes âgées a donné lieu à moults débats dont la résultante a été d’opposer sommairement les générations entre elles : jeunes contre vieux, fragiles contre moins fragiles, actifs contre inactifs, utiles contre supposés inutiles. Une des conclusions de ce rapport pointe bien le risque de fracture entre les générations, mais aussi celui d’une fracture entre personnes âgées elles-mêmes, et où la vieillesse n’est identifiée que comme un naufrage. Sortons de ce manichéisme stérile et œuvrons à remédier aux fragilités communes à tous, à savoir les nombreuses détresses
économiques, sociales, psychologiques...
En complément : CRISE SANITAIRE : CONTRE LES CLIVAGES INTER ET INTRAGÉNÉRATIONNELS
Face aux tensions majeures auxquelles le secteur du Grand âge est confronté, la FNADEPA, fédération nationale professionnelle qui rassemble plus de 1 200 directeurs d’établissements et de services pour personnes âgées, alerte : il est vital de réformer rapidement et durablement l’accompagnement des personnes âgées.
Elle propose à cet effet, 25 mesures pragmatiques et ambitieuses, fondées sur l’expertise de ses 1 200 adhérents, tous directeurs d’établissements et services pour personnes âgées.
https://www.inspq.qc.ca/publications/2732-prevenir-maltraitance-vieillissement-sante
Le mémoire repose sur l’expertise développée au cours des dernières années dans le domaine de la prévention de la violence et de la maltraitance envers les personnes aînées. Il s’appuie aussi sur l’expertise dans le domaine de la promotion d’un vieillissement en santé. L’Institut collabore d’ailleurs aux travaux du comité du Secrétariat aux aînés portant sur la bientraitance. Plus récemment, des travaux visant à lutter contre l’isolement social et la solitude chez les personnes aînées en contexte de pandémie ont également été conduits.
https://maltraitancedesaines.com/wp-content/uploads/2021/03/2021_Memoire_PAM3.pdf
Ce mémoire a pour assise des résultats de recherche issus des projets menés à la Chaire et de la littérature scientifique québécoise, canadienne et internationale. Bien que ce document ne se restreigne pas au contexte actuel de pandémie, car la lutte contre la maltraitance et la promotion de la bientraitance ne s’y limitent pas, quelques propositions de pistes d’action s’y réfèrent pour mettre en exergue certaines prises de conscience découlant des constats des derniers mois.
Le présent référentiel définit les objectifs et le périmètre d’intervention des actions attendues et soutenues dans le cadre des ateliers d’accompagnement et de formation au numérique
Publié le 1 Mai 2013 - Mis à jour le 11 février 2021
Ce guide d'aide à l'action cherche à faire mieux connaître l'approche écologique de promotion de la santé. Cette dernière s'appuie sur une vision large des déterminants de santé qui met l'accent sur les interactions complexes entre l'individu et son environnement. Appliquée à la santé des aînés pour prévenir leurs problèmes de santé et favoriser une avancée en âge réussie, l'approche écologique tient compte d'une constellation de facteurs, tant individuels que sociaux et environnementaux. Cet ouvrage fournit des pistes concrètes pour la mettre en oeuvre, planifier des interventions ou évaluer des programmes inspirés de ce modèle. Il propose ainsi des exemples de stratégies de prévention et de promotion de la santé aux professionnels désireux de mener des interventions dites écologiques, mais aussi, plus largement, à tous les intervenants de terrain qui refusent de considérer la perte d'autonomie des aînés comme une fatalité.
https://ec.europa.eu/info/sites/info/files/1_fr_act_part1_v2.pdf
L’objectif du présent livre vert est de lancer un vaste débat politique sur le vieillissement afin d’examiner les options envisageables pour anticiper et relever les défis et les possibilités que présente ce phénomène, en tenant compte en particulier du programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations unies et de la Décennie des Nations unies pour le vieillissement en bonne santé. Bon nombre des compétences en matière de gestion des effets du vieillissement sont entre les mains des États membres et l’Union est bien placée pour 1 L’Europe renvoie ici à l’ensemble du continent. Source: rapport 2019 de l’ONU sur les Perspectives de la population dans le monde. Le tableau de données en ligne d’Eurostat demo_pjanind indique qu’en 2019, l’âge médian enregistré dans les États membres de l’Union des 27 est de 43,7 ans. 3 recenser les principaux problèmes et tendances et soutenir les actions dans le domaine du vieillissement aux niveaux national, régional et local. Elle peut aider les États membres et les régions à élaborer leurs propres réponses politiques sur mesure à la question du vieillissement.
Le secteur du grand âge et de l'autonomie est confronté depuis plusieurs années à d'importantes difficultés de recrutement et de fidélisation des personnels. À cela s'ajoute un sentiment de "perte de sens" et d'isolement ressenti par les professionnels, qui estiment ne pas être assez reconnus par la société. D'ici 2025, notre population comptera 1 million de personnes âgées supplémentaires, dont 100 000 en situation de perte d'autonomie. Étant donné l'urgence de la transition démographique, nous devons revaloriser l'image, les conditions de formation et de travail ainsi que les rémunérations de ces professions. Dans ce contexte de crise sanitaire et plus que jamais, nous devons également une pleine reconnaissance à ces personnels dévoués dans leurs missions du lien et du prendre soin
https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2020/20-863-03W.pdf
L’objectif visé par les maisons des aînés et par les maisons alternatives consiste à poursuivre les fondements des orientations de 2003, en plus de s’inspirer des dernières découvertes à l’échelle internationale et des données scientifiques. Le modèle préconisé sera centré non seulement sur la qualité du milieu de vie à l’intérieur de la maison des aînés et de la maison alternative, mais également sur des pratiques innovantes qui favorisent leur ouverture à la communauté où elles sont établies. En conséquence, le milieu de vie et les services qui y sont offerts doivent être adaptés au profil de la personne, notamment à son état de santé physique ou mentale et en respect des droits et libertés sans égard à l’âge, au genre, à l’orientation sexuelle, à la situation sociale, à la religion ou à l’origine notamment pour les communautés ethnoculturelles et des Premières Nations et Inuit. L’objectif étant d’assurer une réponse optimale à ses capacités et à ses besoins, et de lui permettre de sentir qu’elle est comme chez elle. Ces milieux doivent également être culturellement sécurisants, favoriser l’inclusion, la réalisation du projet de vie, la participation sociale et communautaire de même que le maintien et le développement des capacités pour l’accomplissement des activités significatives.
https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/dd68.pdf
La présente publication analyse le taux d’encadrement dans les Ehpad, c’est-à-dire le rapport entre les effectifs de personnels en équivalent temps plein (ETP) et le nombre de places dans l’établissement, à partir des informations issues des éditions 2011 et 2015 de l’enquête EHPA de la DREES. Des régressions linéaires sont utilisées avec les données de 2015 afin de déterminer l’effet respectif de chaque caractéristique des établissements sur le taux d’encadrement cette année-là. L’étude du taux d’encadrement sur les années 2011 et 2015 en données de panel est aussi effectuée pour voir s’il existe des différences avec l’analyse sur la seule année 2015. Enfin, d’autres façons de calculer l’encadrement dans les Ehpad sont proposées, en particulier l’utilisation du taux d’encadrement corrigé du GIR moyen pondéré (GMP), afin d’explorer des indicateurs davantage pertinents pour les comparaisons entre établissements et au fil du temps.
https://www.cnsa.fr/documentation/pa_bilan_2018_vf.pdf
Le présent document fait le point sur les réalisations observées au 31 décembre 2018 ainsi que sur les évolutions futures programmées par les ARS jusqu’en 2023 dans le champ des personnes âgées. La première partie porte sur l’offre d’accueil et d’accompagnement de façon globale : état des lieux à fin 2018 et évolutions prévues. La seconde partie consiste en un approfondissement des réalisations et des évolutions prévues spécifiquement au titre des plans nationaux de développement de l’offre.
https://www.vulnerabilites-societe.fr/wp-content/uploads/2020/12/CercleVS-Note-LibreChoix-Dec20.pdf
En vue de la réforme «grand âge et autonomie », et en lien avec le Ministère délégué auprès du ministre des Solidarités et de la Santé chargé de l'Autonomie, le Cercle Vulnérabilités & Société, agissant en sa qualité de Think and do Tank indépendant, a décidé d’apporter sa contribution à la réflexion sur la préservation de l’autonomie par une analyse non exhaustive des conditions du respect du libre choix. C’est tout l’objet de ce document qui s’appuie, comme les précédentes notes de position, sur l’expérience et les bonnes pratiques mises en place par certains des membres du Cercle, à domicile comme en établissement. A partir d’une cartographie des déterminants du libre choix et des freins au recueil de celui-ci pour les plus âgés d’entre nous, cette réflexion ouvre quatre champs d’action prioritaires au sein desquels figurent des propositions opérationnelles ciblées.
Le 25 mai dernier, le monde entier, bouleversé, par le sort de George Floyd, cet afro-américain mort étouffé lors de son interpellation par la police à Minneapolis, se mobilisait pour lutter contre le racisme anti-noir via le slogan « #BlackLivesMatter ».
4 mois plus tard, alors que la pandémie mondiale de COVID-19 touche toutes les nations, sans distinction, alors que les 65 ans et + ont payé le plus lourd tribut (92% de mortalité en France, 90% en Suède, 89% au Royaume-Uni) et alors que l’on fête les 20 ans des droits des personnes âgées dans la Charte Européenne, la Société Française de Gériatrie et Gérontologie (SFGG) et 42 autres organisations de 29 pays différents, dont le Gérontopôle Sud, lancent le slogan « #OldLivesMatter » pour lutter contre le racisme anti-âge et sensibiliser les citoyens, les médias et les institutions au respect des aînés.
Rapport final : Damien Bricard, Zeynep Or, Anne Penneau
Les expérimentations Parcours santé des aînés (Paerpa), lancées en 2014 dans neuf territoires pilotes, ont pour objectif d'améliorer la prise en charge et la qualité de vie des personnes âgées de 75 ans et plus et de leurs aidants. Les projets visent à faire progresser la coordination des différents intervenants des secteurs sanitaire, social et médico-social pour améliorer la qualité de la prise en charge globale, prévenir la perte d'autonomie et éviter le recours inapproprié à l'hospitalisation. L'évaluation conçue par l'Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes) vise à porter un jugement global sur l'impact de l'expérimentation, en tenant compte des spécificités territoriales, au regard des objectifs de Paerpa et au moyen de critères communs. Ce rapport dresse un bilan de l'évaluation et présente les résultats finaux sur les données 2010-2017, trois ans après le lancement de Paerpa...
https://www.statistiques-recherches.cnav.fr/images/publications/cahier-cnav/Cahiers-Cnav-15.pdf
Renaut Sylvie, Broussard Célia, Peyrache Malorie, Rochut Julie
La prolongation de la vie à deux place les conjoints au cœur de l’entraide et des aides dans le couple vieillissant et ce jusqu’au grand âge. Dans des entretiens menés en 2017, 25 couples témoignent de la norme de solidarité à l’égard du conjoint et du recours légitime aux professionnels pour épargner les enfants. Ils dévoilent le mode d’organisation à deux autour de 4 configurations d’aides. Aux premiers temps de la retraite, la vie à deux renforce la capacité à faire face aux besoins du couple, avec le partage de certaines tâches assumées antérieurement plutôt par les femmes. Lorsque les problèmes de santé affectent l’homme, le rôle du soin endossé par les femmes conduit à restreindre la disposition du couple à se faire aider par l’extérieur. Au contraire, lorsque la femme décline, les hommes intègrent mieux les aides extérieures pour les accompagner. Enfin, si les deux conjoints sont en situation de handicap ou si une entrée en établissement s’impose, l’arbitrage des professionnels se renforce et limite la capacité de négociation et de décision des couples. Les Cahiers de la CNAV, 2020, n° 15, 87p.
https://www.vulnerabilites-societe.fr/wp-content/uploads/2020/10/CercleVS-NoteFDV-EHPAD-Oct20.pdf
A partir de l’affirmation de grandes orientations, illustrées par des propositions pratiques ciblées, cette note ambitionne donc d’aider les EHPAD à être, en raison de leurs caractéristiques propres, des lieux de référence dans la manière de mieux accompagner la fin de vie, améliorant en cela la qualité de la vie jusqu’au bout. Ce faisant, ce travail peut aussi influencer le système sanitaire, essentiellement soumis à des paradigmes fonctionnalistes, hygiénistes et sécuritaires, et l’aider à mieux prendre en compte toutes les dimensions de l’humain et de la vie. Il peut également contribuer à la réflexion nationale «Grand âge et autonomie » en cours et plus largement favoriser une meilleure et nécessaire acculturation de la question de la mort dans notre société
https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/291879/document_file/349082_spf00002491.pdf
Chutes des personnes âgées à domicile : caractéristiques des chuteurs et des circonstances de la chute, Volet « Hospitalisation » de l’enquête ChuPADom, 2018
Les chutes sont à l’origine d’une morbidité et d’une mortalité importantes, représentant ainsi un problème de santé publique majeur. ChuPADom est une enquête prospective multicentrique composée de deux volets. Le volet « Hospitalisation » avait pour objectifs de décrire les caractéristiques et les circonstances des chutes à domicile chez les personnes âgées de 65 ans et plus hospitalisées et d’identifier des profils de chuteurs. Après une description de l’échantillon, des profils de chuteurs ont été identifiés à partir d’une ACM et d’une classification ascendante hiérarchique.
L’échantillon est composé de 1467 patients dont 69% de femmes. L’âge moyen est 84,5 ans. Près de 80% des patients ont chuté durant la journée. Les activités réalisées au moment de la chute les plus fréquemment citées étaient l’hygiène/la toilette (15%) et la marche (14%) ; le lieu de survenue de la chute était pour 20% la chambre et la chute était pour 43% des cas de leur hauteur ou de faible hauteur. Plus de la moitié des patients avaient déjà été victimes d’une chute lors des 12 mois précédent l’enquête.
Près de 45% des patients de l’échantillon souffraient d’une fracture à la suite de la chute et 26% présentait une plaie. Environ 16% ont eu un traumatisme crânien, 14% présentaient une rhabdomyolyse et seulement 4% un syndrome post-chute.
Cinq profils de chuteurs ont été identifiés : séniors jeunes prenant des risques chutant de grande hauteur ; séniors vivant dans une maison chutant dans les escaliers ; personnes âgées autonomes chutant lors d’une perte d’équilibre ou de leur hauteur ; personnes âgées dépendantes chutant lors d’activité à faible intensité ; et personnes très âgées, limitées dans les activités de la vie quotidienne dont les informations déclarées sont souvent manquantes.
Ces résultats pourront contribuer à la mise en place d’action de prévention ciblée et seront enrichis par le volet « Séquelles
https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/guide_methodo_visa_2020.pdf
L’objectif de ce rapport est de détailler les modalités possibles de sa mise en œuvre. Cette nécessité est d’autant plus grande qu’à partir du 11 mai, les personnes âgées et fragiles sont invitées à réduire leurs sorties et à maintenir, sinon un confinement drastique, du moins à être très prudentes. Cette situation intermédiaire, qui n’est donc pour elles pas un retour « à la normale », maintient un risque d’isolement accru, alors même que l’élan de solidarité qui a caractérisé la phase 1 de la crise (du 16 mars au 11 mai) est susceptible de s’atténuer. Une telle organisation est également à même d’aider à la prévention et à la réponse d’un épisode caniculaire estival sur fond de circulation du virus sur le territoire et de maintien de l’auto-confinement, sur la base de la responsabilité individuelle, d’un nombre significatif de personnes vulnérables.
Partager l’innovation pour changer de regard sur le handicap et le vieillissement
"Dans la pratique, ce site web s’adresse à tous ceux qui s’intéressent aux thématiques de l’avancée en âge, du handicap et de l’accompagnement de la perte d’autonomie.
Pour ce faire, il met à leur disposition, en libre accès, des initiatives inspirantes expertisées par l’Odas, géolocalisées et présentées sous forme de fiches détaillées. Des portraits d’acteurs investis auprès des personnes âgées, de celles en situation de handicap et de leurs familles. Une actualité de l’innovation dans le champ de l’autonomie. Et prochainement, un extranet pour favoriser le partage de ressources, d’expériences, le développement de projets collectifs…
Les internautes ont également la possibilité de signaler en ligne toute initiative qu’il leur semblerait pertinent de soumettre à l’expertise du Lab’AU, avant une éventuelle diffusion..."
La pandémie de COVID-19 et les mesures restrictives qui l'accompagnent, mettent sur le devant de la scène certaines réalités sociales et économiques chroniquement refoulées (utilité sociale de certains métiers, inégalités des conditions d'habitation, inégalités éducatives...). Dans ce cadre, les personnes âgées subissent une double peine : celle d'être plus sensibles au virus et celle de voir la fréquence de leurs relations sociales diminuer. S'appuyant sur l'expérience de la canicule de 2003, le gouvernement a lancé fin mars une mission interministérielle de lutte contre l'isolement des personnes âgées, mobilisant ainsi de nombreux acteurs et initiatives. En complément, la présente étude du Gérontopôle des Pays de la Loire montre que l'exposition au risque d'isolement des personnes âgées n'est pas le même sur l’ensemble des territoires où les principales démarches répondant à cet enjeu se sont déployées de manière hétérogène, mettant à nu des zones de fragilité alors qu’il conviendrait d’y répondre de manière permanente et équitable.
Ce guide a pour finalité de limiter voire éviter tout incident lié à l’organisation du circuit du médicament au domicile des personnes âgées ou en situation de handicap (élaboration des piluliers, suivi des traitements, etc.). Le guide ne traite pas de la question de l’adaptation de la prescription. Il a pour objectif de définir des points de vigilance pour : ‒ Mettre en place une politique de gestion du risque médicamenteux ‒ Gérer le risque médicamenteux tout au long de l’accompagnement des personnes ; ‒ Assurer la coordination entre les différentes structures intervenant auprès de la personne. Pour cela, le guide rappelle les étapes du circuit du médicament de la prescription à l’administration ainsi que les missions et les responsabilités, règlementairement définies de chacun des professionnels concernés. Au regard de chacune des étapes, le document identifie des facteurs de risque et de facteurs de protection à mettre en place s’agissant de la personne, du service et de la coordination entre les professionnels
Brochure et document de travail sur le thème des compétences de vie des personnes âgées
La brochure «Compétences de vie et santé psychique des personnes âgées» est un guide pour les responsables de projets et de programmes concernant les possibilités d’intervention pour promouvoir les compétences de vie chez les personnes âgées. Le document de travail correspondant contient des bases complémentaires.
Vers la brochure > https://mailversand.frappant.ch/t/j-l-qdljtc-spuhluhk-z/
Vers le document de travail > https://mailversand.frappant.ch/t/j-l-qdljtc-spuhluhk-v/
La mission qui nous a été confiée, consistant à proposer une « stratégie nationale pour le déploiement à grande échelle de l’habitat inclusif », part d’une intuition forte, au carrefour de trois grands mouvements de société bien établis :
- la reconnaissance croissante de ce qu’il faut permettre à chacun d’être le plus pleinement « capable », malgré l’âge ou le handicap. Et la compréhension de ce que la perte d’autonomie, obstacle sur ce chemin de mise en capacité, est une « situation », c’est-àdire la confrontation d’une déficience à un environnement de vie inadapté. Le chemin d’autonomie, et donc de liberté, passe ainsi par la création d’un entourage qui se fait « soutenant ». Désir de liberté, grâce à l’environnement de vie.
- le désir du « droit commun » pour tous, de ce que le regard porté sur la personne âgée, ou vivant avec un handicap, ne la saisisse pas, d’abord, à travers son âge ou son handicap, mais pour la personne qu’elle est. Et par conséquent, la réticence croissante à l’idée d’aller demeurer dans des habitats réservés, à l’écart. Pouvoir habiter, à l’égal de tous, au milieu de tous. Désir d’égalité, dans l’accès à ces environnements de vie.
- enfin, la montée massive des situations d’isolement et leur cortège de conséquences psychologiques, sociales et de santé. Tout a été dit sur ses causes : déconstruction de cercles traditionnels, effets de la décohabitation, appauvrissement des solidarités de voisinage. Un tissu social porteur de fraternité est à reconstruire. Et les auteurs de ce rapport ne sont pas loin de penser que l’isolement –la solitude subie – sera peut-être un jour, en même temps que l’accès au logement et étroitement lié à lui, le « 6 ème risque » de la protection sociale. Désir d’une fraternité vécue dans l’environnement de vie
https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_grand_age_autonomie.pdf
Nous vieillissons, la France vieillit. Pour paraphraser La Fontaine, il n’est rien de moins ignoré, rien où l’on soit moins préparé. Maints rapports ont dénoncé le fait que notre société « performative » tend à rendre invisibles les personnes du très grand âge, que ce soit dans les représentations (publicité, médias) ou dans l’organisation de la société (isolement chez soi ou entre elles dans les établissements spécialisés). Ce manque de visibilité et d’organisation de la représentation, conjugué aux difficultés des finances publiques, et notamment des finances sociales, dans les dernières décennies, peut expliquer sans l’excuser le retard pris par notre pays, en dépit de plans successifs, pour reconstruire une politique de la longévité, notamment en prévision de l’accroissement à venir très significatif du nombre des personnes âgées dans notre société. La concertation s’est traduite par des contributions très riches et convergentes de la part de tous les acteurs. Ce rapport en est la traduction la plus fidèle possible et je remercie tous les acteurs. Je remercie vivement l’équipe qui m’a accompagné pour la construction de cette concertation et la rédaction de ce rapport* . Un nouveau regard sur le grand âge est indispensable: inclusion et autonomie doivent être les maîtres mots. Aider nos parents à vivre debout, avec les autres, dans la dignité, ne doit pas être une préoccupation marginale mais être au cœur de notre pacte social car elle engage, non seulement le bien-être des personnes qui nous sont chères, mais la vision que nous avons de notre société, de l’égalité femme/homme, de notre vivre ensemble, de notre vie individuelle et collective.
Réalisée à la demande de la Drees, cette bibliographie a pour objectif d’identifier de la littérature scientifique (articles, ouvrages, rapports, littérature grise …) sur l’institutionnalisation des personnes âgées dépendantes dans les pays de l’OCDE. Les aspects principalement documentés sont : • La description des politiques d’aide à la prise en charge des personnes âgées dépendantes en comparaison internationale. Quand intervient l’institutionnalisation ? Peut-on identifier des modèles nationaux ? • Quels sont les poids des déterminants culturels et institutionnels, notamment le rôle de la famille et les capacités de prise en charge par les aidants dans la construction des politiques de prise en charge des personnes âgées dépendantes ? • Comment améliorer le système d’information statistique français à partir des expériences étrangères ? Modèles de calcul des taux de dépendance par pays (bases de données, enquêtes adhoc…) ; modèles de microsimulation sur les projections des dépenses de santé. Les recherches bibliographiques ont été réalisées sur les bases et portails suivants Base de l’Irdes, Banque de données en santé publique (BDSP), Medline, Econlit, Cairn, Science direct…. sur la période allant de 2010 à février 2020. Les notices bibliographiques sont classées par ordre d’alphabétique d’auteurs et de titres. Cette bibliographie ne prétend pas à l’exhaustivité.
Drees, Dossiers de la Drees n° 51
https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/dd51.pdf
« Ce document propose de quantifier, à l’échelle départementale, l’activité des aides à
domicile, infirmiers libéraux et aides-soignants des Services de soins infirmiers à domicile
(Ssiad) ainsi que des professionnels des Etablissements d’hébergement pour personnes âgées
dépendantes (Ehpad). Plusieurs sources sont croisées afin d’estimer, à la fois en temps passé
auprès des personnes et en termes de financements publics, la part des différents acteurs de
l’accompagnement. »
kIT DE FORMATION / https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/formation_esoger1_fr.pdf
Sont présentées ici des initiatives susceptibles d’aider les élus locaux à identifier les personnes fragiles sur leur territoire et des outils permettant d’aller à leur rencontre.
L’ESOGER, un outil d’évaluation socio-gériatrique de premier niveau en période de distanciation sociale
L’ESOGER1 se présente sous la forme d’un questionnaire court (de 3 à 5 min) réalisé par téléphone avec la personne âgée ou son proche. Elle recense des indicateurs sociaux et gérontologiques afin d’établir un niveau de risque détectant une situation nécessitant le cas échéant une ou des intervention.s préventive.s. L’ESOGER1 aboutit à un « score de risque » immédiatement interprétable et propose de déclencher des actions spécifiques reliées à ce score comme contacter un centre social, une infirmière, demander l’intervention d’un médecin… L’ESOGER1 est librement accessible sur la plateforme Internet sécurisée du Centre d’Excellence sur la Longévité. L’ESOGER1 peut être complétée en ligne, puis son résultat enregistré sur un ordinateur (pdf) ou imprimé. L’ESOGER1 a fait l’objet travail d’adaptation au contexte français par des membres de l’équipe opérationnelle de la mission
Le secteur de l’aide à domicile des personnes âgées vulnérables, terme choisi par le Conseil de l’âge pour remplacer celui de "personnes âgées en perte d’autonomie", est actuellement dans une situation préoccupante et fragile, qui ne lui permet pas en l’état de répondre à la hauteur des enjeux du vieillissement des personnes âgées à leur domicile. […] Une note liminaire au rapport apporte un éclairage sur le secteur des services à la personne dans son ensemble, les caractéristiques du recours des personnes âgées de plus de 60 ans aux services à domicile, les aides auxquelles elles peuvent prétendre et le coût pour les finances publiques.
Olivier Véran annonce retenir les premières mesures du plan de mobilisation nationale contre l’isolement proposé par Jérôme Guedj - Ministère des Solidarités et de la Santé
Par lettre de mission du 24 mars 2020, Olivier Véran a confié à Jérôme Guedj, ancien Président du conseil départemental de l’Essonne et ancien parlementaire, la mission « d’identifier les leviers qui sont aujourd’hui à la main des pouvoirs publics, des acteurs de terrain et de la société civile pour combattre l’isolement des personnes fragiles – c’est-à-dire, nos aînés et les personnes en situation de handicap - pour le temps de crise mais aussi pour la période qui suivra ». Il lui demandait également « de proposer et de coordonner un dispositif opérationnel de mobilisation ».
https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/er1141.pdf
Abdoul-Carime, Shirine ; in Etudes et Résultats, n°1141, janvier 2020, 6p.
L’état psychologique de l’ensemble des résidents d’établissements pour personnes âgées est en moyenne moins bon que celui des personnes âgées de plus de 75 ans vivant à domicile, d’après l’enquête CARE de la DREES réalisée en 2015 et 2016. Cet écart s’explique en partie par le fait que la dégradation de l’état de santé de ces personnes est la cause majeure de l’entrée en établissement. Parmi les seniors de plus de 75 ans, 56 % des résidents d’établissements déclarent avoir souffert de fatigue, de lassitude ou d’épuisement au cours de l’année, contre 44 % des personnes âgées résidant à domicile. Le manque d’appétit et de motivation pour effectuer des activités quotidiennes est respectivement deux et sept fois plus fréquents chez les personnes vivant en établissement que parmi celles restées à domicile. Les états dépressifs sont également plus répandus que dans le reste de la population du même âge. La moitié des résidents consomment des antidépresseurs, contre une personne âgée de plus de 75 ans sur sept résidant à domicile. Un senior sur cinq vivant en établissement déclare souffrir de dépression. Environ un tiers des résidents en établissement sont en situation de détresse psychologique, contre un quart des plus de 75 ans vivant à domicile. L’état de santé, la fréquence et la qualité des relations sociales sont les principaux facteurs associés à l’état psychologique. Le sentiment d’isolement est toutefois un meilleur indicateur du bien-être que la fréquence objective des visites.
http://www.ch-le-vinatier.fr/documents/Publications/RHIZOME_Orspere-Samdarra/Rhizome_74.pdf
En ce début de décennie 2020, bien vivre et accompagner le vieillissement est un enjeu social, politique et de santé majeur. Si le modèle de développement moderne et occidental a longtemps rendu invisibles les personnes les plus âgées, la médiatisation des conditions de vie et de travail dans certaines institutions a mis en lumière la place des personnes les plus âgées dans nos sociétés. D’un côté, la population âgée n’a jamais été aussi nombreuse, l’espérance de vie s’accroît chaque année mais, de l’autre, cette espérance « en bonne santé » reste contenue, questionnant les modalités d’accompagnement et de soin des personnes. Ce numéro de Rhizome interroge les épreuves du vieillissement, que ce soit de manière globale
ou plus précisément pour les personnes en situation de précarité et/ou avec des troubles de santé mentale...
https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/dossier_de_presse_vieillir_en_bonne_sante_2020-2022.pdf
La transition démographique nous conduit d’ici 2030 vers une société où les plus de 65 ans seront plus nombreux que les moins de 15 ans. Ce qui est devant nous, c’est une société au visage nouveau : une société de la longévité. Cette révolution impose de passer un cap en matière de prévention
et de recherche, pour que la société de la longévité soit une société de la longévité en bonne santé, une société dans laquelle les aînés seront de moins en moins nombreux à perdre leur autonomie. Car cela est possible. La perte d’autonomie n’est pas une fatalité. Elle n’est pas liée à l’âge mais à la maladie. Aujourd’hui, sur 10 personnes qui décèdent en France, 4 ont connu la perte d’autonomie dont 2 de façon sévère. Demain, grâce à la prévention, la perte d’autonomie doit devenir l’exception.
https://fondation.adrea.fr/uploads/documents/5dee52df01826.pdf
Le Centre de Recherche de l'Institut Paul Bocuse est accompagné par la Fondation d'entreprise ADRÉA depuis 2018 pour la réalisation d'un guide œuvrant à l'amélioration du plaisir alimentaire des personnes âgées dépendantes vivant à domicile. Ce guide, intitulé "Le plaisir dans l'assiette, Personnes âgées en perte d'autonomie", est destiné à leurs aidants - familiaux ou professionnels.
Pour élaborer ce guide, le Centre de Recherche s'est d'abord intéressé aux habitudes et aux préférences alimentaires des personnes âgées dépendantes vivant à domicile. En croisant ces informations avec de la littérature scientifique, l'équipe du Centre de Recherche a pu déterminer leurs particularités alimentaires, ainsi que des solutions pratiques adaptées aux contraintes des aidants.
Est-ce que nos aînés sont plus isolés en milieu rural ou en milieu urbain? Cet isolement est-il le même? Y a-t-il des réponses territoriales à l’isolement des personnes âgées? Il nous a paru essentiel de mieux connaître et comprendre les processus d’isolement que l’on habite en zone urbaine ou en zone rurale, de nous intéresser aux différentes composantes de ces zones et de présenter des résultats affinés selon les différentes typologies de territoires. Mieux qualifier l’isolement de nos aînés sur les territoires, c’est pouvoir mieux le combattre!
La prochaine loi Grand Age Autonomie offre une opportunité pour co-construire une réponse politique fondée sur la mobilisation des collectivités locales, la coopération des acteurs et la contribution des citoyens.Quelques semaines avant la possible présentation de ce projet de loi, la commission plaidoyer de MONALISA a rédigé un texte validé par le conseil d'admnistration pour apporter une contribution et formuler des propositions.
Les chutes sont évitables, notamment au domicile, et doivent être évitées pour réduire le nombre d’hospitalisation et de décès – 9 000 personnes âgées décèdent en moyenne chaque année suite à une chute accidentelle. C’est un événement fréquent – environ 1 personne sur 3 de plus de 65 ans chute par an – dû au vieillissement biologique qui peut altérer le fonctionnement des différentes composantes intervenant dans la posture et l’équilibre d’une personne (sensorielle, musculaire, posturale, somesthésique et cognitive). La bonne nouvelle c’est qu’un travail sur l’équilibre physique et psychique de la personne, associé à l’aménagement du logement, peut réduire le nombre de chutes et leur impact sur la santé.
Depuis 3 ans, les Petits Frères des Pauvres publient un rapport sur une problématique vécue par nos aînés isolés. En 2019, il est consacré aux liens entre solitude, isolement de nos aînés et territoires (CSA Research). Face à une progression de l’isolement des personnes âgées, phénomène peu mesuré et étudié par les statistiques officielles, il nous a semblé pertinent d’essayer de comprendre leurs attentes et leurs difficultés au quotidien. Notre étude révèle que 4,6 millions de Français de 60 ans et plus ressentent de la solitude. 3,2 millions sont même en risque d'isolement relationnel, c'est-à-dire qu'ils peuvent passer des journées entières sans parler à personne.
https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/er1129.pdf
D’après l’enquête Aide sociale menée chaque année par la DREES, les départements ont délivré, fin 2018, 2,01 millions de prestations d’aide sociale à des personnes âgées ou handicapées, en France métropolitaine et dans les DROM, soit une augmentation de 1,4 % en un an.
Les personnes âgées ont bénéficié, fin 2018, de 1,47 million d’aides sociales départementales, un chiffre en hausse de 1 % par rapport à 2017. Ces prestations comprennent 54 % d’aides à domicile et 46 % d’aides à l’accueil. L’allocation personnalisée d’autonomie (APA) représente 90 % de l’ensemble des aides aux personnes âgées : 777 600 bénéficiaires à domicile et 548 000 en établissement. Fin 2018, 124 100 personnes âgées perçoivent l’aide sociale à l’hébergement (ASH), soit 8 % des aides aux personnes âgées.
Le nombre d’aides sociales départementales allouées aux personnes handicapées s’établit à 545 800, dont 70 % d’aides à domicile et 30 % d’aides à l’accueil. Ce nombre augmente de 2,7 % entre 2017 et 2018, principalement en raison de la hausse de la prestation de compensation du handicap (PCH), accordée à 314 800 personnes au 31 décembre 2018 et représentant 58 % des aides aux personnes handicapées.
https://www.statistiques-recherches.cnav.fr/images/publications/cadrage/Cadrage-41.pdf
CADR'@GE N° 41, SEPTEMBRE 2019
La santé des nouveaux retraités du régime général : perception, connaissance administrative et motivations de départ
Parmi les nouveaux retraités du régime général, 9 sur 10 perçoivent leur santé de façon positive peu après leur départ à la retraite. Il existe cependant des écarts entre les assurés, notamment selon la catégorie socioprofessionnelle de leur dernier emploi.Pour les 11 % d’assurés percevant leur état de santé comme mauvais ou très mauvais, celui-ci était le plus souvent dégradé avant la retraite...Si 27 % des nouveaux retraités sont concernés soit par une mauvaise ou très mauvaise santé déclarée, soit par un départ à la retraite au titre de l’inaptitude au travail, soit par le fait que la santé a joué dans la motivation du départ à la retraite, seuls 3 % d’entre eux cumulent les trois aspects de la santé abordés dans l’étude.
Guide de planification «Réseaux communaux d’activité physique et de rencontres pour les personnes âgées»
Le nouveau guide de planification «Réseaux communaux d’activité physique et de rencontres pour les personnes âgées» est disponible en français et en allemand. Il offre aux responsables cantonaux et communaux des conseils concrets sur la manière de développer un réseau communal pour promouvoir la santé des personnes âgées, en mettant l’accent sur l’activité physique et les rencontres
Le nouveau guide pratique «Comment atteindre les hommes de plus de 65 ans» est maintenant aussi disponible en français et en italien. Il fournit aux professionnel-le-s de la promotion de la santé et de la prévention des informations de base sur le comportement des hommes âgés en matière de santé ainsi que des conseils sur la façon de les atteindre dans le cadre de la promotion de la santé.
https://solidarites-sante.gouv.fr/fichiers/bo/2019/19-08/ste_20190008_0000_0061.pdf
La DGCS et la CNSA ont mené des travaux afin d’accompagner les décideurs territoriaux, agences régionales de santé (ARS) et conseils départementaux (CD), ainsi que les porteurs de projet, gestionnaires d’établissements et de services sociaux et médico-sociaux, souhaitant développer des solutions innovantes d’accompagnement renforcé des personnes âgées à domicile. Ces dispositifs expérimentaux, en proposant notamment une coordination soutenue et une sécurisation du domicile, ont pour objectif de permettre à la personne âgée de rester le plus longtemps possible chez elle. Ces travaux ont permis d’élaborer des outils de pilotage : référentiels devant faciliter l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation de ces solutions émergentes. Ces outils ont été élaborés avec le concours des gestionnaires de solutions innovantes de soutien renforcé à domicile déjà en fonctionnement sur les territoires, ce qui a permis de les tester pour en vérifier l’utilité et la pertinence. La présente note d’information a pour objectif de vous présenter et de vous diffuser ces outils
https://www.silvereco.fr/wp-content/uploads/2019/07/Rapport-Think-Tank-mati%C3%A8res-grises.pdf
Profil des personnes âgées hospitalisées, causes et effets de l’hospitalisation des personnes âgées, solutions pour prévenir les hospitalisations évitables
Fidèle à son mode de fonctionnement depuis sa création au printemps 2018, le Think Tank Matières Grises a moins vocation à inventer qu’à compiler. Moins vocation à explorer qu’à rendre lisible et compréhensible ce qui existe déjà. Nous avons donc profité ici des données statistiques publiées notamment par l’ATIH, le HCAAM, la DREES, la HAS, la CNAMTS ou encore la CNSA. A cela, nous avons ajouté le fruit de nos entretiens avec un certain nombre d’experts cités en annexe que nous remercions tous pour leur participation. Enfin, les groupes membres du Think Tank, et notamment leurs directeurs médicaux, ont apporté leur connaissance du terrain et ont réagi à nos constats et propositions. Pourquoi ce sujet et pourquoi maintenant ? Peut-être parce que le contexte nous semble avoir été marqué récemment par trois évènements de nature distincte : ...
Deux ans d’application de la loi d’adaptation de la société au vieillissement - Résultats de l’enquête trimestrielle sur l’APA à domicile en 2016-2017
https://www.pratiquesensante.org/2019-03-14-05/
Julie Latourelle (DREES)
Le dispositif d’allocation personnalisée d’autonomie (APA) à domicile a été réformé début 2016 dans le cadre de la loi d’adaptation de la société au vieillissement du 28 décembre 2015, dite loi ASV.
La réforme est appliquée progressivement au cours de l’année 2016, et près de 14 % des plans d’aide sont révisés au cours du 2e trimestre. La revalorisation des plafonds profite notamment aux bénéficiaires en GIR 1, les plus dépendants. Ils sont ainsi 38 % à bénéficier d’un plan d’un montant supérieur aux plafonds avant réforme fin 2016, et 46 % fin 2017.
En décembre 2017, les montants notifiés des plans d’aide s’élèvent en moyenne à 1 250 euros mensuels pour les GIR 1, 940 euros pour les GIR 2, 650 euros pour les GIR 3, 360 euros pour les GIR 4 et leur financement est majoritairement à la charge du conseil départemental (80 % en moyenne tous GIR confondus). Les bénéficiaires en GIR 1 participent à hauteur de 16 % au plan, tandis que ceux en GIR 4 s’acquittent, en moyenne, de 22 % du montant.
Les mesures d’aide au répit des proches aidants se mettent en place très progressivement au cours des années 2016 et 2017.
https://www.pratiquesensante.org/2019-03-08-02/
Les personnes en situation de handicap connaissent aujourd’hui un accroissement considérable de leur espérance de vie. La question de cette avancée en âge et des réponses à y apporter en termes d’accompagnement médicosocial est très prégnante et fait l’objet de nombreuses transformations et innovations dans le champ institutionnel du handicap. Pourtant, il apparait que les besoins spécifiques des personnes handicapées psychiques vieillissantes...
http://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2018/18-830-09F.pdf
Cet outil s’adresse à toute personne œuvrant auprès d’une personne aînée (intervenant, partenaire du milieu communautaire ou de l'habitation, bénévole, aide à domicile, policier, travailleur de milieu, etc.). Il vous permettra de mieux repérer des situations potentielles de maltraitance, de savoir quoi faire et comment agir avec une personne si vous êtes témoin d’une situation de maltraitance et de connaître les différentes ressources vers qui référer une personne en situation de maltraitance.
https://www.pratiquesensante.org/2019/02/21/cnsa-conf%C3%A9rence-des-financeurs-de-la-pr%C3%A9vention-de-la-perte-d-autonomie/
En 2017, la France compte 67,2 millions d’habitants, dont 65 millions en métropole. De 1975 à 2017, la population a augmenté de 28 % en passant de 52,6 millions à 67,2 millions de personnes, soit une évolution annuelle moyenne de 0,6 %. La structure de la population a fortement évolué sur la même période (figure 1). L’année 1975 est marquée par une part élevée des jeunes de moins de 20 ans, qui représentent 32 % de la population contre 24 % en 2017. Cette baisse de la part des plus jeunes s’accompagne du vieillissement de la population (hausse de la part des plus âgés). En effet, la part des personnes de 60 ans et plus est passée de 18 % à 26 % sur la même période.
Partenaires du « monde du Bien vieillir », férus de bons plans et d’informations, le GIE IMPA Bourgogne-Franche-Comté (groupement des caisses de retraite Carsat, MSA et SSI) ouvre une rubrique qui vous est destinée sur son site www.leszastuces.com.
« Bien vieillir ce n’est pas magique, il y a les Zastuces ! » est le slogan d’une campagne de communication autour du bien vieillir et du bien vivre sa retraite pilotée par le GIE IMPA depuis 2014 et validée par des experts.
https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/hcfea-avis_contribution_grand_age_vf.pdf
Dans son avis, le Conseil de l’âge pose d’abord la question de l’unification des statuts des personnes âgées et des personnes en situation de handicap, et de la suppression de la barrière d’âge à 60 ans pour l’accès à la prestation de compensation du handicap (PCH). Si cette option est soutenue par une grande majorité des membres du Conseil dans la perspective de constitution d’un cinquième risque, les études disponibles ne permettent pas d’apprécier les conséquences d’un tel changement, susceptible d’engager des financements publics conséquents. Ils demandent que des études soient engagées sans délai de façon à être disponibles pour la préparation de la loi annoncée par le Président de la République pour 2019.
https://journals.openedition.org/anthropologiesante/4341
Cet article cherche à comprendre la construction scientifique et médicale de la notion de « fragilité » des personnes âgées. Pour ce faire, il s’appuie sur l’analyse d’un corpus de littérature médicale, réalisée entre juillet et août 2016, et de données de terrain d’une enquête exploratoire auprès de professionnels de santé travaillant autour de la fragilité. Tout d’abord, le texte propose une contextualisation sociohistorique afin d’appréhender l’émergence de la catégorie de la « fragilité » dans le domaine de la gériatrie et de la santé publique française. Il s’interroge ensuite sur son inscription dans un processus plus large de médicalisation du vieillissement. Les données révèlent néanmoins des nuances dans l’usage de la catégorie de « fragilité », qui permettent d’identifier deux processus distincts : un premier, que nous pourrions appeler processus de sanitarisation, et un second qui conduirait à la biomédicalisation de la vieillesse. Ces deux processus se caractérisent non seulement par des postures scientifiques différentes, mais aussi par des acteurs et des prises en charge particulières de la fragilité.
https://www.pays-de-la-loire.ars.sante.fr/system/files/2018-10/rapport-CREAI.pdf
Une étude territorialisée confiée par l’Agence régionale de Santé Pays de la Loire au CREAI Pays de la Loire (Antoine Fraysse) .
Pour rappel, en 2015, l’âge moyen d’entrée en EHPAD est de 85 ans et 8 mois, 57% des résidents sont atteints de la maladie d’ Alzheimer ou de troubles apparentés et la durée moyenne de séjour est de 2 ans et 8 mois (source : DREES).
Lieu de vie, lieu de soins, centré sur la grande dépendance ou plateforme de services gérontologiques ouverte sur l’extérieur : comment voulons-nous l’EHPAD de demain ?
https://www.strategie.gouv.fr/publications/soutien-lautonomie-agees-lhorizon-2030
L’horizon choisi, 2030, se situe à une période charnière, où les premières générations du baby-boom arriveront à l’âge de 85 ans, âge moyen d’entrée en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Dans un premier temps, le rapport dresse un état des lieux de la situation des personnes âgées en perte d’autonomie : état de santé, modalités d’accompagnement et systèmes de soins proposés dans leurs différents lieux de vie (domicile, habitat alternatif, établissement). Dans un second temps, le rapport identifie les grandes tendances et les enjeux à l’horizon 2030, notamment....
https://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/videotheque
Réponse en vidéo. Une des 15 vidéos diffusées sur @France3tv et @France5tv en septembre 2018, programme "Ensemble pour l'autonomie" parrainé par https://pour-les-personnes-agees.gouv.fr #GrandAge ►
https://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_2891427/fr/qualite-de-vie-en-residences-autonomie
Ces recommandations de bonnes pratiques professionnelles portent sur les enjeux de prévention et d’amélioration de la qualité de vie en résidences autonomie. Les enjeux liés à la prévention sont en effet un axe fort de la Loi de modernisation de notre système de santé (loi santé)1 et de la Loi d’adaptation de la société au vieillissement (ASV)2. Les logements-foyers ont ainsi, pour la plupart, « basculé » en résidences autonomie. Mais ce changement d’intitulé implique aussi de profondes mutations quant aux accompagnements proposés au sein de ces établissements
https://www.cnsa.fr/documentation/integration_2011-2018_retours_dexperiences_vf.pdf
Ce document est le fruit d’un travail mené en 2018 par le collectif des pilotes MAIA en lien avec l’ensemble des professionnels des MAIA en France. Il s’est construit sur la base de retours d’expériences collectés auprès de nombreux territoires MAIA. Dans cette logique, il a pour objectif de donner à voir la dynamique d’évolution des organisations et des pratiques professionnelles mais ne prétend pas représenter l’exhaustivité des actions et projets initiés grâce à la méthode d’action MAIA.
Avec l’augmentation de l’espérance de vie, il devient crucial de s’assurer de la bonne santé mentale et physique des seniors. En effet, le nombre de personnes de plus de 60 ans devrait plus que doubler au cours de la première moitié de ce siècle atteignant 2 milliards d’individus d’ici 2050.
Parallèlement à cet allongement de l’espérance de vie, on assiste à une augmentation du nombre de personnes affectées par des troubles tels que les pertes de mémoire, la maladie d’Alzheimer et la démence. Environ 15 % des adultes de plus de 60 ans souffrent de pathologies associées au vieillissement, qui sont à l’origine d’une invalidité totale chez 6,6 % d’entre eux.
http://www.onaps.fr/data/documents/Onaps_Un-pour-tous_02.pdf
Analyser de l’effet d’un programme d’exercice physique sur la prévention des chutes accompagnées de fractures ou d’autres traumatismes physiques graves Les chutes sont des événements fréquents dans la vie des personnes vieillissantes, aux conséquences multiples et souvent graves (1). Au-delà de 65 ans, une personne sur trois fait au moins une chute par an. Environ 10 à 15% des chutes s’accompagnent d’un traumatisme physique grave, une fracture dans les deux tiers des cas. L’incidence et la gravité des chutes augmentent avec l’âge, et à âge égal, les taux d’incidence des chutes etdes fractures sont plus élevés chez les femmes que chez les hommes.
De 2011 à 2016, les dépenses présentées au remboursement des personnes bénéficiant du dispositif des affections de longue durée (ALD) augmentent de 3,8 % par an en moyenne. La croissance de la population et son vieillissement y contribuent à hauteur de 2,1 points. Le cumul d’affections de longue durée induit, lui, une hausse de 0,6 point par an.
Les autres facteurs d’évolution des dépenses associées aux ALD (épidémiologie, évolution des prix, etc.) entraînent globalement une hausse de 1,6 point en moyenne par an, dont 1,2 point traduit une hausse de la part des personnes en ALD au sein de chaque tranche d’âge
Évaluer si les stratégies de prévention des chutes qui ciblent au moins deux facteurs de risque de chutes (interventions multifactorielles) ou la combinaison de certaines interventions (interventions à composantes multiples) sont efficaces pour prévenir les chutes chez les personnes âgées non institutionnalisées
Les personnes âgées qui ont fait le plus d’études au cours de leur jeunesse sont celles qui ont le meilleur capital cognitif au moment d’affronter le déclin lié à l’âge. La progression de la durée moyenne des études observée sur les dernières générations pourrait donc expliquer, au moins en partie, la baisse de l’incidence des démences constatée au cours des dernières décennies par des études de cohorte. C’est ce que suggèrent les derniers résultats d’une équipe Inserm qui a comparé les données relatives à deux "générations" de personnes âgées issues de la cohorte PAQUID.
http://drees.solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/er1066.pdf
En 2012, 47 % des allocataires du minimum vieillesse en France métropolitaine se perçoivent en mauvaise ou très mauvaise santé, alors que ce n’est le cas que de 15 % des personnes de 60 ans ou plus. Ils sont également plus nombreux à déclarer être atteints d’une maladie chronique (70 % contre 57 %), à faire état de limitations d’activité importantes (44 % contre 16 %) et à être en situation de détresse psychologique (29 % contre 15 %). Cet état de santé dégradé concerne davantage les allocataires les plus pauvres, ainsi que ceux entrés avant 65 ans dans le dispositif, notamment en raison d’une situation de handicap, d’invalidité ou d’inaptitude au travail.
Les expérimentations Parcours santé des aînés (Paerpa), lancées en 2014 dans neuf territoires pilotes, ont pour objectif d’améliorer la prise en charge et la qualité de vie des personnes âgées de 75 ans et plus et de leurs aidants en faisant progresser la coordination des différents intervenants des secteurs sanitaire, social et médico-social au niveau local.
L’évaluation des impacts médicaux et économiques des projets pilotes, prévue dans le cahier des charges Paerpa, renvoie à des enjeux méthodologiques multiples en raison du nombre et de la diversité des acteurs impliqués, de la variété des interventions déployées dans chaque territoire, et de l’hétérogénéité des territoires sélectionnés parmi un ensemble de territoires volontaires.
Avis du CCNE : Enjeux éthiques du vieillissement
http://www.ccne-ethique.fr/sites/default/files/publications/ccne_avis_128.pdf
Le vieillissement invite à repenser le vivre ensemble pour permettre une meilleure inclusion des personnes âgées. C’est dans ce contexte social et politique que le Comité Consultatif National d'Ethique a choisi de s’autosaisir pour traiter des enjeux éthiques du vieillissement. Le CCNE a décidé de faire partir sa réflexion de la question de la « concentration » des personnes âgées dans des établissements d’hébergement. Dans cet avis, le CCNE propose ainsi quelques pistes concrètes pour renforcer la conscience de cette réalité démographique, le vieillissement de notre population, et le respect des personnes âgées.
http://www.irdes.fr/recherche/rapports/567-evaluation-d-impact-de-l-experimentation-paerpa.pdf
Si ces premières analyses ne permettent pas d’établir un effet moyen significatif propre à Paerpa, lorsqu’on étudie l’ensemble des expérimentations, les analyses par territoire permettent néanmoins de déceler des effets significatifs sur certains d’entre-eux. Selon l’Irdes, Le manque d’effet moyen reflète l’hétérogénéité de la mise en œuvre des expérimentations ainsi que le temps nécessaire à l’implémentation de ces dispositifs. Aussi, l’Institut souligne l’importance de bien comprendre les pratiques locales dans les territoires où l’on observe des effets significatifs, afin de mutualiser les connaissances sur les modes d’organisation qui fonctionnent.
À l’initiative de la députée des Alpes-Maritimes Marine Brenier, une vingtaine de parlementaires Les Républicains ont déposé, le 9 mai sur le bureau de l’Assemblée nationale, une proposition de loi relative aux médecins coordonnateurs des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Ce court texte de deux articles a été renvoyé à la Commission des affaires sociales.
Le vieillissement de la population et ses enjeux. Fiche d'analyse de l'Observatoire des territoires 2017.
CGET ; Observatoire des territoires ; Benoit De Lapasse.
Phénomène mondial, le vieillissement des populations touche aussi bien des pays développés comme le Japon que des pays émergents comme la Chine. En Europe, il a d’abord concerné les pays du Nord avant de s’étendre à ceux du Sud. Cette augmentation de la part de personnes âgées dans la population européenne (13,7 % des personnes avaient 65 ans et plus en 1990, 19,2 % en 2016 dans l’UE 28) est la dernière conséquence de la transition démographique, qui se traduit par la baisse de la fécondité et l’augmentation de l’espérance de vie.
Le vieillissement de la population et ses enjeux. Fiche d'analyse de l'Observatoire des territoires 2017.
CGET ; Observatoire des territoires ; Benoit De Lapasse.
Phénomène mondial, le vieillissement des populations touche aussi bien des pays développés comme le Japon que des pays émergents comme la Chine. En Europe, il a d’abord concerné les pays du Nord avant de s’étendre à ceux du Sud. Cette augmentation de la part de personnes âgées dans la population européenne (13,7 % des personnes avaient 65 ans et plus en 1990, 19,2 % en 2016 dans l’UE 28) est la dernière conséquence de la transition démographique, qui se traduit par la baisse de la fécondité et l’augmentation de l’espérance de vie.
Le vieillissement de la population et ses enjeux. Fiche d'analyse de l'Observatoire des territoires 2017.
CGET ; Observatoire des territoires ; Benoit De Lapasse.
Phénomène mondial, le vieillissement des populations touche aussi bien des pays développés comme le Japon que des pays émergents comme la Chine. En Europe, il a d’abord concerné les pays du Nord avant de s’étendre à ceux du Sud. Cette augmentation de la part de personnes âgées dans la population européenne (13,7 % des personnes avaient 65 ans et plus en 1990, 19,2 % en 2016 dans l’UE 28) est la dernière conséquence de la transition démographique, qui se traduit par la baisse de la fécondité et l’augmentation de l’espérance de vie.
Le vieillissement de la population et ses enjeux. Fiche d'analyse de l'Observatoire des territoires 2017.
CGET ; Observatoire des territoires ; Benoit De Lapasse.
Phénomène mondial, le vieillissement des populations touche aussi bien des pays développés comme le Japon que des pays émergents comme la Chine. En Europe, il a d’abord concerné les pays du Nord avant de s’étendre à ceux du Sud. Cette augmentation de la part de personnes âgées dans la population européenne (13,7 % des personnes avaient 65 ans et plus en 1990, 19,2 % en 2016 dans l’UE 28) est la dernière conséquence de la transition démographique, qui se traduit par la baisse de la fécondité et l’augmentation de l’espérance de vie.
https://www.cnsa.fr/documentation/formation_oemd_processus_selection_des_formateurs_relais.pdf
La CNSA diffuse cinq vidéos pédagogiques sur l’utilisation de l’outil d’évaluation multidimensionnelle Inter RAI Home Care.
Pour aider les gestionnaires de cas à s’approprier leur nouvel outil d’évaluation multidimensionnelle des besoins des personnes âgées (en situation complexe vivant à domicile) suivies en gestion de cas, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) a conçu cinq vidéos pédagogiques. Celles-ci rappellent le contexte et l’intérêt du déploiement d’un outil unique. Elles expliquent la démarche d’évaluation avec Inter RAI Home Care et l’illustre par un cas pratique.
Ces vidéos s’inscrivent dans un plan global d’appropriation à l’outil constitué, par ailleurs, de sessions régionales de sensibilisation et d’une formation plus complète. 27 sessions de sensibilisation, organisées tout au long de l’année 2017 ou début 2018, ont permis d’initier 1 100 professionnels à l’outil. Les gestionnaires de cas seront ensuite formés durant trois jours. Ces formations seront organisées dès que l’outil d’évaluation multidimensionnelle sera disponible dans les logiciels métiers, courant 2018.
Parallèlement, la CNSA recherche une quarantaine de gestionnaires de cas qui formeront leurs pairs à l’outil d’évaluation multidimensionnelle Inter RAI Home Care pendant l’année 2018. Deux vagues de recrutement sont organisées pour tenir compte du rythme d’implémentation de l’outil dans les régions. La première vague concerne les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche Comté, Bretagne, Cent
Marie Herr, Nicolas Sirven, Hélène Grondin, Sylvain Pichetti, Catherine Sermet
Le vieillissement n’est pas un processus homogène. Certaines personnes sont plus fragiles que d’autres : elles ont une moindre capacité à faire face à des événements stressants à cause d’une réserve physiologique insuffisante (dénutrition, perte de masse musculaire, etc.) et subissent des conséquences néfastes en matière de santé et de consommation de soins (hospitalisation, institutionnalisation, décès, etc.). Depuis quelques années, la Haute Autorité de santé (HAS) met en avant la détection et la prise en charge de la fragilité comme un moyen d’améliorer les parcours de soins des personnes âgées. Les interventions proposées incluent l’ajustement et la simplification du traitement médicamenteux des patients.
"Intergénération et vivre-ensemble" : le cinquième numéro des Essentiels amis des aînés
Partages d'expériences de villes et associations, contributions d'universitaires, présentation de dispositifs innovants...un outil méthodologique pour soutenir votre réflexion et rapprocher les générations !
Le guide pratique « Vieillesses Plurielles »
Le guide pratique « Vieillesses Plurielles » est un outil de travail pour les professionnels qui sont amenés à traiter des situations concernant des personnes âgées immigrées. Ce guide complète sur un plan local les informations développées dans le » Guide du retraité étranger » publié en février 2012 par l’UNAFO. Il a été élaboré collectivement en 2012-2013 par les membres d´un des groupes de travail mobilisé dans la démarche « Vieillesses Plurielles »
http://who.int/ageing/publications/world-report-2015/fr/
Aujourd'hui pour la première fois dans l'histoire, la majorité des populations pevent espérer vivre jusqu'à 60 ans et au-delà. Combinée à une baisse marquée des taux de fécondité, cette augmentation de l'espérance de vie conduit à un vieillissement rapide des populations partout dans le monde. Il s'agit là d'un profond bouleversement et ses répercussions sont considérables. Une action globale de santé publique en matière de vieillissement de la population est nécessaire de toute urgence. Cela nécessitera des changements fondamentaux, et pas uniquement dans ce que nous réalisons, mais dans la façon dont nous concevons le vieillissement lui-même...
Référentiels d'activités et de compétence
http://www.creainpdc.fr/sites/www.creainpdc.fr/files/20161114_referentiel_metiers.pdf
Enquête vie quotidienne et santé (VQS) 2014 - Résultats départementaux d’une enquête auprès des seniors
http://drees.social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/061016.pdf
OMS : Action multisectorielle pour une approche du vieillissement en bonne santé prenant en compte toutes les étapes de la vie
http://apps.who.int/gb/ebwha/pdf_files/WHA69/A69_17-fr.pdf
Évaluation des dispositifs MAIA et appui à la mise en oeuvre des recommandations
http://www.cnsa.fr/sites/default/files/evaluation_maia_rapport_final_et_annexes.zip
La solitude, l'isolement et la personne âgée - Paroles croisées & démarche du projet
http://www.cultures-sante.be/component/phocadownload/category/20-pdf-ep-2016.html
DOSSIER - Loi vieillissement : une tentative d’adapter la société au grand âge
http://www.gazette-sante-social.fr/dossiers/loi-vieillissement-une-tentative-dadapter-la-societe-au-grand-age
Incapacités et perte d’autonomie des personnes âgées en France : une évolution favorable entre 2007 et 2014
http://drees.social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/dd13.pdf
Du baluchonnage québécois au relayage en France : une solution innovante de répit
http://social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/3._du_baluchonnage_quebecois_au_relayage_en_france_version_def_3.pdf
De quoi rêve-t-on pour ses vieux jours ?
http://www.questionsante.org/assets/files/EP/De_quoi_reve-t-on_pour_ses_vieux_jours.pdf
Agir sur tous les déterminants de la fragilité des personnes âgées
http://inpes.santepubliquefrance.fr/SLH/pdf/articles/440/personnes-agees-fragilite-agir-determinants.pdf
Etat de santé et dépendance des personnes âgées en institution ou à domicile
http://drees.social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/er_988.pdf
Consultation nationale sur les enjeux du vieillissement cognitif
http://www.assises-vieillissement-cognitif.com/consultation-nationale