Retour au sommaire : Education affective et sexuelle - Santé sexuelle
https://matheo.uliege.be/bitstream/2268.2/8612/5/Mémoire_Justine%20Bastin%202019-2020.pdf
Promotrice : Fabienne Glowacz Lectrices : Blavier Adélaïde et Boffé Anne-Sophie
Mémoire présenté par Justine Bastin En vue de l’obtention du grade de Master en sciences psychologiques Année académique 2019-2020
...Nous débuterons cette présentation par une revue de la littérature scientifique. Nous nous appliquerons à présenter le phénomène du « sexting » de la façon la plus objective et précise possible selon la littérature scientifique actuelle. Nous aborderons également des sujets tels que les spécificités d’une population d’adultes émergents mais également le slutshaming, les stéréotypes de genre ainsi que la peur de l’intimité. Après cette présentation du sexting, nous énoncerons nos hypothèses et questions de recherche. Ensuite, nous présenterons la méthodologie et les outils qui seront utilisés lors de cette recherche. Nous poursuivrons avec les données récoltées, les résultats de la recherche et une discussion sur ceux-ci. Nous terminerons par relever les limites et faiblesses de cette recherche et présenterons quelques pistes de recherches pour le futur avant d'achever ce travail sur une conclusion. ...
http://wd043.lerelaisinternet.com/pdf/Rapport_Evaluation_SentinellesetReferents.pdf
Le programme en direction des élèves et professionnels (« Sentinelles et Référents© » communément appelés S&R© dans ce rapport) s’adresse essentiellement aux collèges et lycées et vise à prévenir et sensibiliser les jeunes et les adultes aux phénomènes de « bouc émissaire » 5 et aux discriminations, à la détection de toute forme de harcèlement et au traitement individuel et collectif des conséquences de ce harcèlement.
https://www.memoiretraumatique.org/campagnes-et-colloques/2015-campagne-stop-au-deni.html
Les enfants sont les principales victimes des violences sexuelles. 81% des victimes déclarent avoir subi les premières violences avant l’âge de 18 ans, 51% avant l’âge de 11 ans et, pire encore, 21% avant l’âge de 6 ans. Dans plus de la moitié des cas, leur agresseur était un membre de la famille.
Les bandes dessinées de Point de Contact, un outil pédagogique pour mieux identifier les violences sexuelles sur mineurs en ligne Face à l’hyperconnexion de la société et à l’augmentation constante du nombre de signalements reçus de contenus à caractère sexuel impliquant des mineurs et de sollicitation sexuelle de mineurs, l’association et plateforme de signalement Point de Contact a souhaité sensibiliser, via un outil ludique, le jeunes sur les différentes manifestations que peuvent prendre les violences sexuelles en ligne sur mineurs, telles que l’inceste, le grooming, le sexting ou encore la sextorsion. Ces bandes-dessinées ont vocation à rappeler aux internautes, et particulièrement aux mineurs, qu’ils peuvent être témoins ou victimes de ces formes d’abus, et qu’il existe des moyens de lutter contre ces phénomènes.
http://adric.eu/images/guides/Adric_VdF_Guide_Lutter_contre_le_mariage_forcé.pdf
Comment repérer un mariage forcé ? Quel est le cadre juridique de la lutte contre cette violence ? Comment accompagner les victimes, en particulier les jeunes femmes ? Ce guide méthodologique à destination des professionnel-le-s de l’action sociale propose des éléments de connaissance et de réflexion, ainsi que des bonnes pratiques pour accompagner les jeunes afin de faire valoir leurs droits.
Les débats du début de l’année 2013 à propos de loi sur le mariage homosexuel ont paradoxalement contribué à mettre l’accent sur un fait : les jeunes lesbiennes, gays, bi ou transexuel·le·s (que l’on regroupe aujourd’hui dans l’acronyme LGBT) constituent en effet une cible privilégiée des attaques homophobes et sexistes. Ce numéro de la collection « Cahiers de l’action » recense et analyse les ressources mobilisables et les formes de réponses déjà mises en oeuvre à différents niveaux afin de contrer les LGBT-phobies.
Le livret de formation « Le repérage et la prise en charge des filles et des femmes victimes de mariage forcé» s’adresse à tou.te.s les professionnel.le.s qui, dans leur pratique quotidienne, sont amené.e.s à rencontrer des personnes, mineures ou majeures, susceptibles d’être confrontées à cette violence, notamment : les travailleurs.ses sociaux.ales, en particulier celles et ceux intervenant auprès des jeunes publics et des publics féminins; les personnels pédagogiques et éducatifs de l’Education nationale; les professionnel.le.s de santé; les officier.e.s d’état civil : les conseiller.e.s des missions locales; les professionnel.le.s en contact avec des populations migrantes.
Appréhension et prévention des cyberviolences sexuelles sur mineurs - Fanny Deblais
Le numérique constitue depuis plusieurs années une dimension majeure de nos sociétés. De l’ordinateur au téléphone portable, l’usage et la pratique de ces nouvelles technologies a considérablement muté. Entre 2010 et 2017, les jeunes de 15 à 34 ans sont passés de 51 % à 90 % de "mobinautes"1 . D’après l’Enquête sur la Santé et les Consommations lors de l'Appel de Préparation À la Défense de 2017 (ESCAPAD), l’Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies (OFDT) a constaté que sur 13 330 jeunes de 17 ans, 99,4 % d’entre eux possédaient un téléphone portable et 97,6 % possédaient un ordinateur2 . Twitter, Facebook, Instagram, TikTok, Snapchat, Youtube… tous ces réseaux sociaux sont désormais au cœur de la vie des nouvelles générations, ne pouvant presque plus s’en passer
Les membres du groupe de travail ont présenté leurs conclusions aux deux ministres ce jour, jeudi 8 juillet 2021. Ces conclusions sont reprises dans un plan d’actions gouvernemental dont la mise en œuvre débutera dès la rentrée scolaire 2021. Ce plan prévoit les grands axes suivants : - Systématisation du repérage en milieu scolaire par les personnels de santé -Formation des personnels - Prévention des violences sexuelles - Intervention des associations - Construction d’une culture commune du repérage associant le scolaire, le péri et l’extra-scolaire - Amélioration de la fluidité du circuit des signalements et des informations préoccupantes - Information et association des parents - Développement du partenariat avec les structures de soins
Guide à destination des professionnelles et professionnels de la protection judiciaire de la jeunesse. Détermination et vigilance sont essentielles pour transmettre une culture du respect et de l’égalité à celles et ceux qui construiront la société de demain. Pour répondre à cette exigence, ce guide propose différentes ressources pour aider les équipes éducatives de la PJJ à mieux prévenir et repérer les comportements sexistes, les violences à caractère sexuel et leurs conséquences et à agir plus efficacement auprès des jeunes et de leur famille.
Expériences et parcours des jeunes récemment sortis de placement Isabelle Lacroix, Sarra Chaïeb, Pascale Dietrich-Ragon, Isabelle Frechon Avec la collaboration de Pascale Breugnot ; Claire Ganne, Bernadette Tillard Ces dernières années, de nombreux rapports et témoignages ont interpellé les pouvoirs publics sur les violences au sein d’institutions relevant de la protection de l’enfance. S’appuyant sur deux vagues d’enquêtes par questionnaires et deux vagues d’entretiens portant sur les conditions de vie et de sortie des jeunes en fin de parcours dans le système de protection de l’enfance, cet article éclaire les types de violence subis et repérés par les interviewés et les contextes dans lesquels ils y ont été confrontés. Il apparaît d’abord que la perception de la violence ne se comprend qu’au travers du passé social et familial des interviewés. D’autre part, certaines violences se logent dans les interactions entre les jeunes et les acteurs institutionnels ou avec leurs pairs, en particulier dans des situations de huisclos, rendant leur dénonciation difficile. Si les violences entre jeunes et adultes semblent particulièrement prégnantes dans certaines familles d’accueil, les violences entre pairs sont plus fréquemment dénoncées dans les établissements de la protection de l’enfance comme les foyers. Par ailleurs, les orientations des politiques publiques et le manque de moyens alloués à la protection de l’enfance sont eux-mêmes à l’origine de violences. Certains moments apparaissent particulièrement critiques du point de vue des jeunes : l’entrée en placement, les changements de lieux de prise en charge et la sortie de l’ASE. Mots clés : violence institutionnelle, protection de l’enfance, jeune, sortie de placement
http://beh.santepubliquefrance.fr/beh/2021/6-7/pdf/2021_6-7.pdf
Synthèse : https://www.pratiquesensante.org/2021-06-10-06/
Ce numéro spécial du BEH offre pour la première fois un panorama de la santé mentale des personnes lesbiennes, bisexuelles et gays (LBG) en France au
prisme des expériences de stigmatisation auxquelles elles sont confrontées.
Les résultats présentés dans ce numéro permettent non seulement de réactualiser nos connaissances sur ces populations, mais aussi d’interroger précisément les liens complexes entre stigmatisation et santé mentale.
Le mandat de notre comité est né de la volonté de mieux accompagner les victimes d’agressions sexuelles et de violence conjugale, tant à l’intérieur du système de justice qu’à l’extérieur de celui-ci. Et cette volonté, à son tour, est née d’un constat : les personnes victimes d’agressions sexuelles et de violence conjugale se tournent peu vers le système de justice, pour différentes raisons, certes, mais parmi lesquelles la crainte et le manque de confiance figurent assurément. Elles sont nombreuses à affirmer qu’il ne répond pas à leurs besoins. Notre groupe d’experts s’est donc vu confier la lourde tâche d’indiquer comment faire mieux : comment mieux accompagner les personnes victimes, comment répondre à leurs besoins, comment adapter le système de justice pour qu’elles s’y sentent accueillies. Nous livrons aujourd’hui nos recommandations en ce sens. Avant de le faire, il nous a toutefois semblé important de définir rapidement les phénomènes étudiés et de souligner le contexte #Metoo dans lequel nous avons travaillé. Nous tenons également à rappeler la teneur de notre mandat et la composition de notre comité, et à informer la population des travaux que nous avons menés avant de livrer ce rapport.
Frédéric GALTIER, Sexologue, chargé de projet et ingénierie pour l'IREPS Auvergne Rhône-Alpes et le CRIPS Auvergne, Rhône-Alpes, intervenant en santé sexuelle.
... Réfléchir ici aux éléments susceptibles d’aider tout/e intervenant/e ayant pour mandat d’intervenir dans ce qu’il est convenu d’appeler aujourd’hui « l’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle », en ayant le souci de prévenir de toute forme de violence sexuelle. J’écris convenu car cet intitulé-même mérite à mon avis un éclaircissement puisqu’il pose plusieurs questions : peut-on réellement éduquer dans ce domaine ? Si oui, de quoi s’agirait-il ? Et comment ? Vers quelle population ? Au nom de quoi ? Dans quel but ? ...
Portrait des interventions actuelles
Ce projet s’inscrit dans une visée globale de collaboration et de concertation, au sens où l’une des intentions de l’équipe est non seulement de créer une vue d’ensemble des pratiques préventives mises en place au Québec actuellement, mais surtout de favoriser le partage des meilleures pratiques entre les institutions, à réfléchir à des actions communes et concertées qui permettraient aux établissements collégiaux et universitaires, francophones et anglophones, de s’appuyer sur les expertises de tous et chacun afin de combattre la problématique des violences sexuelles. Pour ce faire, une recension de la littérature a d’abord permis de mettre en lumière les meilleures pratiques et les facteurs associés aux effets des pratiques auprès de la population collégiale et universitaire, puis de présenter un bref portrait des initiatives implantées au Canada et aux États-Unis. Enfin, les données recueillies auprès des établissements québécois permettent d’établir un portrait plus spécifique au Québec, tout en soulignant quelles sont les pratiques plus courantes et plus innovantes, ainsi que les défis identifiés par les répondants.es. Les principaux constats sont également discutés.
https://boat.chu-montpellier.fr/fr/
L’équipe du Centre Ressource pour les Intervenants auprès des Auteurs de Violences Sexuelles Languedoc-Roussillon (CRIAVS-LR) du CHU de Montpellier a créé et développé, avec ses partenaires, à destination des professionnels, une boîte à outils fonctionnelle et pratique de prévention de la violence, en particulier à caractère sexuel et sexiste : la BOAT (« BOîte A ouTils »). Cette boite à outils servira à tous les professionnels travaillant avec des enfants afin qu’ils puissent donner aux enfants les moyens de ne pas devenir victime ou auteur de violences, mais aussi de faciliter leur dépistage. L’utilisation de cette boite à outils nécessite une formation disponible en présentiel ou en e-learning.
Ce guide des ressources a été conçu pour aider les sociétés d’aide à l’enfance (les sociétés),
les fournisseurs de services en établissement et les fournisseurs de soins (p. ex. les familles
d’accueil, les proches et les aidants traditionnels) à mieux répondre aux besoins des enfants
et des jeunes LGBT2SQ qu’ils servent.
https://www.oned.gouv.fr/system/files/publication/dt_prostitution_t1.pdf
Dans le présent dossier thématique, l’ONPE mobilise des contributions descriptives et théoriques d’experts issus de la recherche et du terrain pour mettre à disposition des connaissances, montrer que la prostitution et l’exploitation sexuelle des mineurs sont des questions qui se posent au secteur de la protection de l’enfance et identifier des réponses apportées, ou qui pourraient l’être. L’objectif est de contribuer à la compréhension et à la prise en considération, dans les politiques publiques, d’une problématique complexe à laquelle sont confrontés nombre de professionnels et d’acteurs de la protection de l’enfance.
https://www150.statcan.gc.ca/n1/fr/pub/85-002-x/2021001/article/00006-fra.pdf?st=ydDigCTn
Ce rapport fait partie d’une série de rapports qui mettent en lumière les expériences de violence entre partenaires intimes vécues par diverses populations d’après les données de l’ESEPP. Les autres rapports de cette série portent sur les expériences des femmes (Cotter, 2021a), des femmes autochtones (Heidinger, 2021), des femmes de minorité sexuelle (Jaffray, 2021a), des hommes de minorité sexuelle (Jaffray, 2021b), des jeunes femmes (Savage, 2021b) et des femmes de minorité ethnoculturelle (Cotter, 2021b). Pour d’autres données de l’ESEPP sur la violence commise en dehors du contexte des relations entre partenaires intimes, voir Cotter et Savage (2019), Perreault (2020a; 2020b) et Jaffray (2020).
https://csf.gouv.qc.ca/article/publicationsnum/quelques-secondes-pour-comprendre/
Grossophobie, culture du viol, mecsplication, taxe rose sont autant de sujets que le Conseil du statut de la femme a choisi d’aborder dans sa série originale de capsules vidéos Quelques secondes pour comprendre. Son objectif : informer le public sur des sujets actuels et secouer au passage quelques idées reçues.
Chaque capsule présente de façon simple et percutante des situations qui affectent la vie des femmes. En à peine plus d’une minute, ces vidéos soulignent l’importance de la mobilisation pour que cessent des comportements indéfendables, dont les conséquences se répercutent sur l’ensemble de la société.
En 2018, plus de 20 000 plaintes pour violences sexuelles sur mineur ont été déposés, selon le ministère de la Justice.
Afin de prévenir ces violences, Lumni propose des contenus adaptés aux enfants pour aborder ce sujet sensible. Il nous semble important que le contenu de ce dossier soit consulté avec un adulte.
L’objectif de cet outil est d’aider les professionnel·les à mieux comprendre les cyberviolences conjugales, à mieux les repérer et à proposer un accompagnement spécialisé aux victimes. Ce guide s’adresse en premier lieu aux professionnel·les spécialisé·es dans l’accompagnement des femmes victimes de violences conjugales pour renforcer leurs connaissances sur les cyberviolences conjugales et les aider à adapter leurs pratiques d’accompagnement des victimes. Cependant, ce guide peut être utilisé par tout·e professionnel·le en contact avec une femme victime de violences conjugales(1). Ce guide se compose : / de deux parties, qui permettent de mieux comprendre les cyberviolences conjugales et leurs conséquences ; / de 8 fiches pratiques pour mieux repérer, accompagner et orienter les victimes des cyberviolences conjugales ; / d’un poster qui peut être affiché dans les locaux pour faciliter le repérage et la parole des victimes des cyberviolences conjugales
Paris : Planning familial, février 2021
Guide pratique à destination des structures participant à des stands lors de festival ou autres rassemblements pour la prévention des violences sexistes et les questions de santé sexuelle.
https://www.solidaritefemmes.org/upload/FNSF-GJ2021.pdf
La Fédération nationale Solidarité femmes (FNSF) a publié il y a quelques jours le guide “logement et violences conjugales” destiné prioritairement aux femmes victimes de violences. Le document, fruit de la collaboration entre les services justice et logement de la FNSF, doit permettre d’apporter une réponse juridique aux femmes concernées et pour beaucoup d’entre elles accompagnées par le réseau Solidarité femmes qui a déjà été destinataire de 30 000 exemplaires.
L’éducation a un rôle essentiel à jouer dans la transformation des causes profondes de la violence et en particulier de la violence de genre. Comme mécanisme de développement social, émotionnel et psychologique des jeunes, elle exige aussi la mise en place de systèmes et de politiques de lutte contre les violences de genre en milieu scolaire (VGMS). Le constat est que les VGMS représentent un phénomène mondial dont sont victimes 246 millions d’enfants sans frontières géographiques ou limites culturelles, sociales, économiques ou ethniques (Plan international, 2013). Pour ces enfants, l’environnement scolaire (chemin, cour, classe…), est loin d’être ce lieu sûr et sécurisant qu’il devrait être. Les enfants, en particulier les filles, sont victimes de harcèlement verbal ou physique, de châtiments corporels ou d’abus sexuels qui ont des effets négatifs sur leurs performances scolaires et leur bien-être.
Brochure : https://rm.coe.int/coe-istanbulconvention-brochure-fr-r03-v01/1680a06d50
Infograhie : https://rm.coe.int/coe-istanbulconvention-infografic-fr-r04-v01/1680a06d4e
Ce nouveau traité historique du Conseil de l'Europe ouvre la voie pour la création d'un cadre juridique au niveau pan-européen pour protéger les femmes contre toutes les formes de violence, et prévenir, réprimer et éliminer la violence contre les femmes et la violence domestique.
La Convention établit également un mécanisme de suivi spécifique (le "GREVIO") afin d'assurer la mise en œuvre effective de ses dispositions par les Parties.
Version « facile à lire » de la Convention développée par Autisme-Europe
http://beh.santepubliquefrance.fr/beh/2021/2/2021_2_2.html
Une étude cas-témoins a été réalisée dans le Service de médecine légale du Centre hospitalier universitaire de Clermont-Ferrand et dans deux Centres d’information sur les droits des femmes et des familles. Les femmes victimes et non-victimes ont complété le questionnaire WAST et un questionnaire sur leur niveau d’aise pour remplir ce dernier au cours de l’étude et lors d’une consultation hypothétique avec leur médecin traitant. Une analyse des propriétés psychométriques et des performances diagnostiques du WAST a été effectuée.
https://www.ffcriavs.org/media/filer_public/e3/58/e35866bb-0fa9-4a91-82bd-2bfea32d764b/volume_2.pdf
Rapports des experts et du groupe bibliographique
Tome 2 : Prévention
Préface : Mathieu LACAMBRE, Sabine MOUCHET-MAGES
Auteurs : Marie CHOLLIER, Marie-Hélène COLSON, Kevin DUFRESNE, Fabienne LEMONNIER, Frédéric GALTIER, Marie-Laure GAMET, Olivier PLANCADE, Cindy PRUDHOMME
Suivi de
« Synthèse du rapport de la commission d’audition. 35 propositions concrètes pour lutter efficacement contre les violences sexuelles »
Interrogés au quotidien par les patients, les familles et les professionnels de la santé, de la justice, mais aussi du secteur éducatif, sur les évolutions de l’expression des violences sexuelles (sur internet, entre jeunes mineurs…), interpellés, intéressés, mais aussi préoccupés par la société qui, découvrant l’ampleur du phénomène, se saisit de l’immédiateté des réseaux sociaux pour « balancer » sa colère dans des hashtags2 là où prendre du temps s’avère indispensable pour accueillir les victimes et traiter les auteurs, et enfin inquiets de l’absence de volonté d’engager une politique volontariste de prévention primaire, les professionnels des CRIAVS ont décidé, via la FFCRIAVS d’engager un nécessaire processus de réflexion et de mise à jour des repères en perpétuelle évolution3 pour la prévention, l’évaluation, et la prise en charge des auteurs violences sexuelles.
https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/mosaik/15-314-14W_Guide_3e_annee.pdf
Comme pour toutes les interventions de prévention et de promotion sur la sexualité, il est important de prendre soin de bien planifier la situation d’apprentissage et d’évaluation (SAÉ) en français sur les agressions sexuelles afin qu’elle s’inscrive dans une démarche globale d’éducation à la sexualité.
Compte tenu de la thématique abordée, il est impératif d’avoir fait des activités d’éducation à la sexualité sur d’autres thèmes avant de présenter cette situation d’apprentissage et d’évaluation (SAÉ). Différents thèmes comme le corps humain, les rôles et les stéréotypes sexuels ainsi que les normes sociales ou la globalité de la sexualité humaine peuvent être abordés dans diverses activités mentionnées dans la section Références utiles ...
https://www.sesr.ch/evaluation-et-informations/evaluation-dimpact/
Unisanté, Centre universitaire de médecine générale et santé publique à Lausanne, a mené une évaluation d'impact du programme SE&SR/Herzsprung de 2018 à 2020.
Le rapport complet est disponible en français. La synthèse est disponible en français, allemand et anglais.
Le programme « Sortir ensemble et se respecter » (SE&SR), et son adaptation en Suisse alémanique « Herzsprung – Freundschaft, Liebe und Sexualität ohne Gewalt » (Herzsprung), vise à prévenir les violences dans les relations amoureuses entre jeunes et à renforcer leurs compétences relationnelles. Les jeunes sont amenés à discuter et interagir sur des thématiques liées aux relations amoureuses dans le cadre de sessions animées par un binôme d’animateurs et animatrices formé-e-s.
Sur une période de neuf mois, le Groupe de travail — qui se compose de membres du corps professoral, du personnel, de la population étudiante et de la communauté — a examiné différentes sources de recherches pertinentes et consulté des intervenants de l’ensemble de la communauté universitaire.
Les données recueillies ont permis de contextualiser et de mieux comprendre la violence sexuelle et ses répercussions, les défis particuliers qui se présentent généralement aux universités ainsi que le climat et les circonstances propres à l’Université d’Ottawa.
Rapport de recherche de l'enquêtes PIECES - Projet intercollégial d'étude sur le consentement, l'égalité et la sexualité - Octobre 2020
Cette recherche, intitulée «Projet intercollégial d’étude sur le consentement, l’égalité et la sexualité (PIECES) », a permis d’établir un portrait global des situations de violences sexuelles en milieu collégial au Québec. Cette enquête est le fruit d’un partenariat entre l’organisme Boscoville, la Chaire de recherche sur les violences sexistes et sexuelles en milieu d’enseignement supérieur, la Fédération des cégeps et les cinq institutions collégiales suivantes: Collège Montmorency, Cégep de Sainte-Foy, Cégep de Jonquière, Collège Ahuntsic et Cégep de l’Outaouais. Un total de 6 006 personnes, travaillant ou étudiant dans l’un ou l’autre des cinq cégeps partenaires, ont rempli le questionnaire en ligne à l’automne 2019. Les données ont été pondérées pour assurer une meilleure représentativité de l’échantillon. Dans la lignée des recommandations des Centers for Disease Control and Prevention (Basile et al., 2014), la définition retenue pour les violences sexuelles dans PIECES prend en compte ses différentes formes. L’instrument de victimisation sexuelle utilisé distingue le harcèlement sexuel (comportements verbaux et non verbaux qui ne visent pas la coopération sexuelle, mais qui se traduisent par des attitudes insultantes, hostiles et dégradantes), les comportements sexuels non désirés (comportements verbaux et non verbaux à caractère sexuel, offensants, non désirés ou non réciproques, incluant la tentative de viol et l’agression sexuelle) et la coercition sexuelle (chantage en retour de considérations futures reliées à l’emploi ou aux études).
Le programme : http://www.programmeempreinte.com/fr/accueil/
Au cours de l’année 2017-2018, ce programme a fait l’objet d’une évaluation réalisée dans 22 écoles de 11 régions du Québec. Les résultats obtenus par les professeures Manon Bergeron et Martine Hébert, du Département de sexologie de l’UQAM, démontrent des effets positifs, tant dans les ateliers destinés aux élèves que dans la formation du personnel scolaire et des capsules vidéo adressées aux parents.
Les comportements sexistes et les violences sexuelles sont un fait de société qui concerne toutes les catégories sociales, toutes les tranches d’âge et de nombreux espaces de vie dont l’École. Ces violences sont liées notamment à la persistance dans la société des inégalités entre les femmes et les hommes, qui s’appuie sur les stéréotypes de sexe. Ces stéréotypes sont ancrés socialement et ce, dès le plus jeune âge. Ils renforcent les systèmes de normes qui hiérarchisent le féminin et le masculin, justifient une domination et peuvent initier des comportements violents. Déclarée grande cause nationale du quinquennat par le Président de la République, l’égalité entre les femmes et les hommes engage l’ensemble du Gouvernement. Qu’il s’agisse de transmettre et diffuser une culture de l’égalité dès le plus jeune âge, d’enrayer les inégalités de salaire et de favoriser une meilleure conciliation des temps de vie, de prévenir et combattre toutes les formes de violences sexistes et sexuelles, de promouvoir la parité dans toutes les sphères de la société, la mobilisation doit être constante partout où les inégalités continuent de s’exercer : à l’Ecole, dans la rue, dans les administrations et les entreprises, dans les transports, dans les médias, dans les territoires, dans les foyers, ou encore sur Internet.
En France, 800 000 personnes sont chaque année victimes de violences sexuelles. Ce numéro de La Santé en action mobilise une vingtaine d’experts et présente un état des connaissances et des pratiques sur les modalités de prévention des violences sexuelles. Les violences constituent un déterminant majeur de santé, de nombreuses enquêtes ont mis en évidence des liens étroits entre l’expérience des violences sexuelles et, ultérieurement, des problèmes de santé physique, mentale et sexuelle. Ce dossier central présente en particulier les interventions probantes –telles qu’identifiées par la littérature scientifique – pour prévenir les violences sexuelles, ainsi que les recommandations des experts réunis dans le cadre d’une audition publique.
http://www.jeunes.gouv.fr//IMG/UserFiles/Files/GuideSexualite_2019_VF%202019.pdf
Ministère de l'éducation nationale et de la jeunesse , ministère des sports, avril 2019, 140 p.Ce guide a pour objectif de donner des clés, en premier lieu, aux responsables de structures (Accueils collectifs de mineurs - ACM , sportives), aux animateurs et éducateurs sportifs et aux formateurs pour mieux prévenir et mieux traiter les questions liées à la sexualité des enfants et des adolescents. Il vise également l’objectif de mieux prévenir les risques pouvant potentiellement générer des violences à caractère sexuel.