Retour au sommaire : Education affective et sexuelle - Santé sexuelle
https://doc.rero.ch/record/328094/files/Travail_de_Bachelor_Nsingi.B_Ruffieux.V_Thomas.S.pdf
Par Nsingi Bervelie, Ruffieux Vanessa et Thomas Sandrine -Promotion [2016-2019]
Sous la direction de : Déchanez Nathalie Haute Ecole de Santé, Fribourg Filière soins infirmiers - 11 juillet 2019
Introduction : La population transgenre est de plus en plus mise en avant dans la société. Cependant, leurs besoins ne sont pas suffisamment considérés et les connaissances des professionnel-le-s ne sont pas à niveau. La littérature a démontré que les jeunes transgenres rencontrent diverses problématiques dans les milieux scolaires tels que le harcèlement physique et verbal ainsi qu’un manque de soutien du personnel scolaire dont fait partie l’infirmière. En effet, ce manque d’interventions est principalement dû aux méconnaissances relevées. Objectif : Mettre en évidence les besoins en termes de connaissances et de pratique des infirmières scolaires face aux jeunes transgenres scolarisé-e-s Méthode : Pour cette revue de littérature, les mots MeSH et les mots-clés ont été sélectionnés grâce aux thèmes relevés lors de la phase d’émergence de la problématique. Les neuf études ont été cherchées sur les bases de données suivantes : PubMed, CINHAL et Web of Science.
https://www.oncopacacorse.org/fr/documentaire/preservation-de-la-sante-sexuelle-thesaurus
Depuis une quinzaine d’années, les impacts négatifs et les difficultés sexuelles et intimes liés aux cancers et/ou leurs traitements sont bien documentés dans la littérature23,24,25,26,27,28,29,30,31,32 . Reconnus comme importants par une majorité d'individus, y compris âgés8,10,11, ils devraient donc bénéficier de la même qualité de soins et de traitement que les autres conséquences somatiques, psychologiques ou sociales33,34,35. L’augmentation du nombre de survivants va impliquer davantage de suivi et de soins, à moyen et long terme2 . Quoique de prévalence élevée et durable10,11, les troubles sexuels et intimes restent encore sous-estimés par la médecine oncologique car non ou peu enseignés. Préserver ou réhabiliter la santé sexuelle et la vie intime fait désormais partie intégrante des soins modernes de tout cancer.
POUR EN SAVOIR PLUS - https://www.lecrips-idf.net/mois-des-fiertes-un-guide-pour-ameliorer-la-prise-en-charge-des-personnes-lgbtqi
Un outil créé sous l'impulsion de futurs professionnels de santé
Depuis la mise en place du Service Sanitaire, le Crips Ile-de-France construit un projet ayant pour objectif la montée en compétence des étudiants en 3ème année de médecine, en prévention et promotion de la santé auprès des jeunes.
L'un des groupes d'étudiants a souhaité travailler sur l'accueil et l'accompagnement des minorités genrées, sexuelles et sexuées dans leurs parcours de soin, notamment en santé sexuelle. Un questionnaire, diffusé sur les réseaux sociaux en mai 2020, a permis d'évaluer les besoins de ces publics et d'identifier des pistes d'amélioration des pratiques en santé. L'idée du guide était née : un guide qui permettrait l'accès à des informations et techniques rapidement mobilisables dans leurs pratiques professionnelles
Maude Dessureault-Pelletier - 2019, La Maison ISA-CALACS
Ce rapport de recherche vise à évaluer les besoins locaux d’intervention pour mieux répondre aux besoins multiples des femmes ayant un vécu dans la prostitution. Les objectifs sont : 1. fournir une évaluation des besoins locaux d’intervention; 2. développer des recommandations pour de meilleures pratiques dans le but de mieux répondre aux besoins des femmes ayant un vécu dans la prostitution et 3. permettre aux acteurs-clés de cerner les lacunes et priorités en lien avec la prostitution des femmes sur le territoire de Ville de Saguenay et de la MRC du Fjord du Saguenay. Trois groupes de participants ont été sollicités pour collaborer à l’étude : les intervenants provenant d’organismes sur le territoire ciblé, des femmes ayant un vécu en lien avec la prostitution et des intervenants provenant d’organismes à l’extérieur de la région.
L'INFIRMIÈRE MAGAZINE 37 - N° 380 * mars 2018
La sexualité ne peut plus se concevoir seulement comme l'expression d'une fonction physiologique. Elle se situe de plain-pied dans le domaine des valeurs, de la morale, de la subjectivité et de l'éthique. Une thématique qui suscite des controverses et qui divise les personnes, à commencer par les soignants. Et ce, alors que la sexualité peut être présente dans les soins infirmiers et dans les relations avec les patients au détour d'un geste technique par exemple ou d'une parole. Plus récemment, elle est entrée dans le champ du soin infirmier par le biais de la santé sexuelle. En dépit de ces évolutions, les IDE ne reçoivent pas encore de formation spécifique à ces questions. Elles peuvent alors se sentir démunies pour répondre aux demandes des patients. Au-delà d'une réflexion éthique, ce dossier présente des outils utilisables dans la pratique lorsque la sexualité s'invite au coeur de la relation de soins. Il s'agit aussi de permettre aux infirmières de mettre en musique leurs précieux savoirs qu'elles ne savent pas toujours reconnaître…
https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/er_1163_ivg_bat.pdf
En 2019, 232 200 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été enregistrées en France, dont 217 500 concernent des femmes résidant en métropole. Le taux de recours est à son niveau le plus élevé depuis 1990 et atteint 15,6 IVG pour 1 000 femmes âgées de 15 à 49 ans en métropole et 28,2 dans les départements et régions d’outre-mer (DROM). Ce sont les jeunes femmes de 20 à 29 ans qui restent les plus concernées, leur taux de recours étant de 27,9 IVG pour 1 000 femmes en France entière. Les écarts régionaux perdurent, les taux de recours allant du simple au triple selon les régions. En métropole, ils varient de 11,8 IVG pour 1 000 femmes en Pays de la Loire à 22,9 IVG en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Plus élevés dans les DROM, ils dépassent 39 pour 1 000 femmes en Guadeloupe et en Guyane. 61 500 IVG ont été réalisées hors d’une structure hospitalière, soit 25,4 % du total des IVG en métropole et 41,6 % dans les DROM. À l’hôpital, la part des IVG instrumentales continue de décroître : elle est de 41 %, soit 30 % du total des IVG. Pour la première fois, les données sur les IVG ont été appariées avec des données fiscales pour l’année 2016. Elles montrent une corrélation nette entre niveau de vie et IVG ; les femmes les plus précaires y recourent sensiblement plus que les plus aisées.
https://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=550
Le HCSP propose de mettre en place une stratégie nationale de santé sexuelle, afin d’assurer un état de bien-être physique, émotionnel, mental et social lié à la sexualité de la naissance à la vieillesse pour l’ensemble de la population. Ceci est d’autant plus nécessaire que la prise en charge de la santé sexuelle et reproductive, morcelée entre diverses institutions et répondant à plusieurs plans et politiques de santé publique, manque de lisibilité.
Selon la définition de l’OMS et les données de la littérature, cet enjeu requiert une vision holistique de la santé sexuelle ainsi qu’une concertation et une coordination des acteurs de l’éducation, la prévention, du social et du socio-culturel, du sanitaire et du médico-social.
Étant donné l’impact de la santé sexuelle sur la santé globale, le HCSP souligne l’importance d’une prise en compte volontariste de cette dimension au cours de la consultation médicale et dans l’information et l’éducation à la santé des enfants et des parents, mais aussi de certains groupes de population (personnes lesbiennes, gays, bi ou transsexuelles, migrants, personnes détenues, personnes âgées, personnes présentant un handicap).
La mise à l’agenda national et territorial d’une politique transversale partagée et suivie, la formation des professionnels des secteurs concernés, ainsi que la réorganisation des structures d’accueil, de prévention et de soins dans le cadre de la création des centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic (Cegidd), sont les autres éléments déterminants de cette stratégie.
Les Lignes directrices canadiennes pour l’éducation en matière de santé sexuelle guident les enseignant-es et les responsables des politiques dans la conception et l’évaluation d’une éducation complète à la santé sexuelle qui soit fondée sur les données probantes, au Canada. Les Lignes directrices révisées de 2019 incluent de nouveaux éléments : une section documentant l’importance d’une éducation complète à la santé sexuelle au Canada, les Principes fondamentaux d’une éducation complète à la santé sexuelle, une liste et une description des personnes enseignantes et des contextes appropriés pour offrir une éducation complète en matière de santé sexuelle, et des points de repère pour la prestation d’une éducation sur la prévention des ITS et la liaison à des services de dépistage d’ITS dans les écoles.
Le CRES lance une collection de fiches thématiques « Les Fiches SYNTHEP » (SYNTHèse en Education du Patient) destinées aux professionnels investis dans une démarche d’éducation thérapeutique du patient (ETP).
La première fiche s'intitule « Comment évoquer le sujet de la sexualité au sein d’une démarche d’ETP ? ».
Ce sujet, peu abordé en éducation du patient, fait l’objet de nombreuses interrogations et les patients souhaitent échanger avec leurs professionnels de santé sur ce sujet. Ces derniers éprouvant des difficultés pour l'aborder lors des ateliers d’ETP, cette fiche ressource leur est proposée.
A noter que sur cette thématique le CRES propose également une nouvelle formation intitulée "la vie affective et sexuelle au sein d'une démarche d'ETP".
Agir pour la bientraitance afin de lutter dontre la maltraitance
Réflexions québécoise : ...la loi devrait d’abord viser l’obligation de l’État de favoriser la bientraitance des personnes vulnérables tout en prévenant la maltraitance. L’objectif de cette loi serait de mettre en place une politique de la bientraitance, dans laquelle les questions relatives à la maltraitance seraient traitées spécifiquement, incluant des recommandations, des moyens concrets et un processus d’intervention...
Santé sexuelle et de la reproduction
Actualité et dossier en santé publique n° 96
La sexualité et ses enjeux ont évolué. On est passé de la prévention et du traitement des maladies sexuellement transmissibles à une approche globale de la santé sexuelle et de la reproduction s’inscrivant dans la notion de parcours de santé.
Si le champ de la santé sexuelle est vaste (éducation sexuelle, contraception, lutte contre les discriminations…), les dispositifs et programmes mis en œuvre sont multiples et gagneraient à intervenir dans le cadre d’une politique globale de santé sexuelle.
Ce dossier dresse un état des lieux des problèmes mais aussi des méthodes, techniques et services qui participent à la santé et au bien-être en matière de sexualité et de procréation.