Retour au sommaire : Education affective et sexuelle - Santé sexuelle
https://www.inspq.qc.ca/espace-itss/evaluation-formations-en-diversite-sexuelle-genre
En partenariat avec Mathieu-Joël Gervais, professeur associé au Département de psychologie à l'Université du Québec à Montréal et à l’École de travail social et de criminologie de l'Université Laval, et Ludivine Tomasso, candidate au doctorat en science politique avec concentration en études féministes de l’Université du Québec à Montréal, un projet de recherche sur l’intervention auprès de la diversité sexuelle et de genre a été mis en place en 2019.
Le but de cette recherche était d’étudier, d’analyser et d’évaluer les deux formations de l’INSPQ Sexes, genres et orientations sexuelles : comprendre la diversité et Adapter nos interventions aux réalités des personnes de la diversité sexuelle, de leur couple et de leur famille. De manière plus précise, le projet de recherche visait à mieux comprendre les effets de la formation sur les apprentissages, les changements de pratiques et les services offerts par les personnes ayant suivi la formation aux membres des communautés de la diversité sexuelle et de genre et identifier les facteurs ayant influencé ces effets.
Les résultats de cette étude contribueront aux travaux d’adaptation virtuelle de la formation Sexes, genres et orientations sexuelles : comprendre la diversité entre autres pour intégrer une forme d’évaluation des apprentissages après la formation.
Cette évaluation nous apporte un regard concret sur la pertinence de notre formation pour développer les compétences des apprenant(e)s et ultimement favoriser une offre de services inclusifs et adaptés aux besoins de la clientèle. Le rapport est également présenté en pièce jointe de cette manchette.
https://doc.rero.ch/record/328094/files/Travail_de_Bachelor_Nsingi.B_Ruffieux.V_Thomas.S.pdf
Par Nsingi Bervelie, Ruffieux Vanessa et Thomas Sandrine -Promotion [2016-2019]
Sous la direction de : Déchanez Nathalie Haute Ecole de Santé, Fribourg Filière soins infirmiers - 11 juillet 2019
Introduction : La population transgenre est de plus en plus mise en avant dans la société. Cependant, leurs besoins ne sont pas suffisamment considérés et les connaissances des professionnel-le-s ne sont pas à niveau. La littérature a démontré que les jeunes transgenres rencontrent diverses problématiques dans les milieux scolaires tels que le harcèlement physique et verbal ainsi qu’un manque de soutien du personnel scolaire dont fait partie l’infirmière. En effet, ce manque d’interventions est principalement dû aux méconnaissances relevées. Objectif : Mettre en évidence les besoins en termes de connaissances et de pratique des infirmières scolaires face aux jeunes transgenres scolarisé-e-s Méthode : Pour cette revue de littérature, les mots MeSH et les mots-clés ont été sélectionnés grâce aux thèmes relevés lors de la phase d’émergence de la problématique. Les neuf études ont été cherchées sur les bases de données suivantes : PubMed, CINHAL et Web of Science.
Les débats du début de l’année 2013 à propos de loi sur le mariage homosexuel ont paradoxalement contribué à mettre l’accent sur un fait : les jeunes lesbiennes, gays, bi ou transexuel·le·s (que l’on regroupe aujourd’hui dans l’acronyme LGBT) constituent en effet une cible privilégiée des attaques homophobes et sexistes. Ce numéro de la collection « Cahiers de l’action » recense et analyse les ressources mobilisables et les formes de réponses déjà mises en oeuvre à différents niveaux afin de contrer les LGBT-phobies.
https://revueintervention.org/wp-content/uploads/2021/06/ri_153_2021.2_Lavoie_Richard.pdf
Historiquement, les trajectoires et les expériences des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans, queer et intersexes (LGBTQI) ont été analysées tantôt sous un angle pathologique, tantôt sous le prisme des facteurs de risque et de vulnérabilité. Or, les représentations actuelles de ce champ d’étude et d’intervention portent ombrage à des réalités et à des pratiques novatrices susceptibles d’offrir des avenues émancipatrices face à des normes de genre et de sexualités contraignantes. Dans le cadre de cet article, nous proposons un renversement de perspective, en situant les marges au cœur de l’analyse. À travers une analyse critique des écrits en sciences sociales, nous présentons trois domaines où les communautés concernées font preuve de créativité et d’agentivité : l’auto-désignation, la famille et la conjugalité. Finalement, nous tirons des leçons permettant de mettre ces forces à profit pour améliorer l’intervention sociale dans le domaine de la diversité sexuelle et de genre.
https://www.federationsolidarite.org/wp-content/uploads/2021/07/Guide_LGBTQI_Interactif_V15.pdf
Les associations adhérentes et partenaires de la Fédération des Acteurs de la Solidarité (FAS) Ile-de-France s’attachent à défendre les principes fondamentaux qui définissent notre secteur: la dignité de l’accueil, l’inconditionnalité, la continuité de l’hébergement, le respect de la singularité des personnes et l’accompagnement individualisé. Ruptures familiales, ruptures de parcours d’hébergement, exil et migrations : les personnes lesbiennes, gaies, bies, trans, intersexes et queer (LGBTIQ) sont particulièrement exposées à la précarité, freinées dans leur accès au logement, à l’emploi, à la santé. En raison de ces nombreux facteurs de précarisation qui peuvent se cumuler à d’autres, les p
https://www.sexualites-info-sante.fr/education-sexuelle-ou-education-aux-sexualites/
Avez-vous eu des cours d’éducation sexuelle au collège ou au lycée ? Si oui, ces cours étaient en général dispensés par le professeur de SVT, et probablement sous l’angle de ce qu’on appelle la sexualité reproductive. Dans cette approche, la sexualité est réduite à répondre à la question “comment on fait des bébés“… ou pas, quand la question de la contraception est abordée. Le plaisir est rarement abordé dans cette éducation qui reste très sélective, tant pour les femmes puisque le clitoris est le grand absent, que pour les hommes chez qui seul le pénis est valorisé....
Ce guide pédagogique vise à dresser les grandes lignes d’éléments pouvant participer à l’adoption de pratiques d'éducation à sexualité plus réflexives, inclusives et antioppressives en contexte pluriel.
Ce guide des ressources a été conçu pour aider les sociétés d’aide à l’enfance (les sociétés),
les fournisseurs de services en établissement et les fournisseurs de soins (p. ex. les familles
d’accueil, les proches et les aidants traditionnels) à mieux répondre aux besoins des enfants
et des jeunes LGBT2SQ qu’ils servent.
Télécharger un extrait : https://www.inpress.fr/wp-content/uploads/2020/10/Extrait-de-LEducation-a-la-sexualite.pdf
Découvrez l'ouvrage : chez votre libraire ou
https://www.inpress.fr/livre/leducation-a-la-sexualite/
Comment prévenir les violences sexistes et sexuelles ? Comment favoriser le respect de soi et de l’autre ? L’éducation à la sexualité : une priorité pour les jeunes ! Le chemin à parcourir semble encore long avant que l’éducation à la sexualité prenne toute sa place à l’école. Et en tant que parents, enseignant·es, professionnel·les, il n’est pas toujours facile de trouver les mots adaptés à chaque âge. Pourquoi est-ce si important de mettre en place l’éducation à la sexualité en milieu scolaire ? Personne ne peut plus ignorer aujourd’hui les violences sexistes, sexuelles et conjugales. Les enfants et les adolescent·es d’aujourd’hui sont les adultes de demain. Comment les accompagner sur le chemin des valeurs humanistes et de respect ? Ils et elles ont également des droits et donc, nous, le devoir de les respecter. Respect de soi et de l’autre, prévention des violences sexistes et sexuelles, place de la pornographie, notions de consentement, de plaisir… Ces sujets essentiels restent encore peu évoqués mais doivent pourtant être discutés : l’éducation à la sexualité des jeunes ne peut plus demeurer en arrière-plan. Psychosexologues et sexothérapeutes, les deux auteur·es ont conçu un livre accessible au plus grand nombre. Sans tabou, ils proposent un cheminement vers une vision positive, égalitaire et altruiste de la sexualité.
L’éducation a un rôle essentiel à jouer dans la transformation des causes profondes de la violence et en particulier de la violence de genre. Comme mécanisme de développement social, émotionnel et psychologique des jeunes, elle exige aussi la mise en place de systèmes et de politiques de lutte contre les violences de genre en milieu scolaire (VGMS). Le constat est que les VGMS représentent un phénomène mondial dont sont victimes 246 millions d’enfants sans frontières géographiques ou limites culturelles, sociales, économiques ou ethniques (Plan international, 2013). Pour ces enfants, l’environnement scolaire (chemin, cour, classe…), est loin d’être ce lieu sûr et sécurisant qu’il devrait être. Les enfants, en particulier les filles, sont victimes de harcèlement verbal ou physique, de châtiments corporels ou d’abus sexuels qui ont des effets négatifs sur leurs performances scolaires et leur bien-être.
Ce guide offre des outils pratiques aux médias et aux services de soutien de première ligne qui interagissent, directement ou indirectement, avec des personnes trans. Il vise non seulement à prévenir les situations problématiques et les propos maladroits, mais aussi à faciliter des interactions bienveillantes et respectueuses. Chaque section de ce guide aborde un enjeu spécifique à prendre en considération lorsqu’on s’intéresse aux réalités trans. Les conseils contenus dans chaque section s’appliquent à de nombreux cas de figure, de la recherche journalistique à l’accueil dans les services essentiels, en passant par les pratiques d’entrevue et les interactions quotidiennes en milieu de travail.
Les documents : https://www.clemi.fr/fr/chouettepaschouette.html
Les vidéos : https://www.youtube.com/results?search_query=chouette+pas+chouette
Chouette, pas chouette ! une série de 16 programmes courts animés pour sensibiliser les 4-6 ans aux stéréotypes sexistes avec intelligence et humour a été réalisée avec l’appui de l’expertise pédagogique du CLEMI. C’est aussi un univers peuplé de personnages attachants, décliné en un livret pédagogique pour permettre aux professeurs des écoles de développer leurs actions en éducation aux médias et à l'information sur le thème de l’égalité filles/garçons, de la maternelle à la 6e.
La réalité des LGBTphobies dans les établissements scolaires
L’homophobie et la transphobie touchent de nombreux élèves à l’École : les jeunes identifiés comme gays, lesbiennes, bi ou trans (LGBT) – qu’ils le soient ou non – mais aussi les élèves qui s’écartent de la norme de leur sexe ou encore les enfants de familles homoparentales. Plusieurs enquêtes et études permettent de dessiner une image des LGBTphobies dans les établissements scolaires.
Selon une étude de l’IFOP réalisée en 2018 pour la Fondation Jean-Jaurès et la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH), l’établissement scolaire apparait comme le lieu au sein duquel les agressions LGBTphobes sont les plus courantes (devant la rue et les transports en commun) : 26 % des personnes LGBT déclarent y avoir fait l’objet d’injures ou de menaces verbales, 13 % d’une ou plusieurs agressions physiques. La prévalence des insultes homophobes, souvent banalisées, demeure particulièrement forte : 18 % des lycéens ou étudiants LGBT déclarent avoir été insultés au cours des 12 derniers mois. Une enquête récente sur la santé des mineurs LGBT scolarisés révèle, en particulier chez les jeunes se définissant comme trans, un fort niveau d’appréhension face à l’École (qu’il s’agisse des pairs ou de l’institution) : l’expérience scolaire est perçue comme « mauvaise » ou « très mauvaise » par 72 % d’entre eux.
Ces chiffres témoignent de phénomènes objectivement installés dans le quotidien des classes et dont peu d’élèves osent parler, surtout quand ils en ont été directement victimes. L’institution scolaire doit par conséquent porter un regard lucide sur cette situation et lutter contre l’isolement des élèves, qui est parfois renforcé par la difficulté à trouver du soutien dans le cercle proche. L’enjeu est grave ; les conséquences de l’homophobie et de la transphobie sont bien connues : le repli sur soi, l’échec scolaire, le décrochage, les comportements suicidaires.
Le récent document de l’UNESCO Principes directeurs internationaux sur l’éducation à la sexualité souligne à juste titre qu’il est important de prendre en compte les questions de genre pour proposer une éducation à la sexualité exhaustive. La VVOB - education for development travaille depuis plusieurs années sur les difficultés liées au genre dans le contexte vulnérable des établissements professionnels au Suriname. Depuis 2018, les parcours de formation des enseignants incluent également des outils concrets pour répondre sur le plan pédagogique aux comportements sexuels inadaptés dans les écoles, afin de garantir à chacun des environnements d’apprentissage sûrs.