Évaluation des formations en diversité sexuelle et de genre

 

https://www.inspq.qc.ca/espace-itss/evaluation-formations-en-diversite-sexuelle-genre

 

En partenariat avec Mathieu-Joël Gervais, professeur associé au Département de psychologie à l'Université du Québec à Montréal et à l’École de travail social et de criminologie de l'Université Laval, et Ludivine Tomasso, candidate au doctorat en science politique avec concentration en études féministes de l’Université du Québec à Montréal, un projet de recherche sur l’intervention auprès de la diversité sexuelle et de genre a été mis en place en 2019.

 

Le but de cette recherche était d’étudier, d’analyser et d’évaluer les deux formations de l’INSPQ Sexes, genres et orientations sexuelles : comprendre la diversité et Adapter nos interventions aux réalités des personnes de la diversité sexuelle, de leur couple et de leur famille. De manière plus précise, le projet de recherche visait à mieux comprendre les effets de la formation sur les apprentissages, les changements de pratiques et les services offerts par les personnes ayant suivi la formation aux membres des communautés de la diversité sexuelle et de genre et identifier les facteurs ayant influencé ces effets.

 

Les résultats de cette étude contribueront aux travaux d’adaptation virtuelle de la formation Sexes, genres et orientations sexuelles : comprendre la diversité entre autres pour intégrer une forme d’évaluation des apprentissages après la formation.

 

Cette évaluation nous apporte un regard concret sur la pertinence de notre formation pour développer les compétences des apprenant(e)s et ultimement favoriser une offre de services inclusifs et adaptés aux besoins de la clientèle. Le rapport est également présenté en pièce jointe de cette manchette.

 

Genre et pratiques adolescentes - Revue GEF -Numéro 5

https://revuegef.org/numero/5

 

Si l’adolescence est « une expérience nécessaire et unique dans la biographie des individus » (Cuin, 2011), elle est aussi une expérience multiple et hétérogène. Aussi, comme le précise David Le Breton (2013), « l’adolescence n’est pas un fait, mais d’abord une question qui traverse le temps et l’espace des sociétés humaines ».

L’existence historique et sociale de l’adolescence est récente (Ariès, 1973) et les préoccupations scientifiques qui consacrent cette existence datent du début du XXe siècle avec la parution en 1904 de l’ouvrage Adolescence, its psychology, and its relations to physiology, anthropology, sociology, sex, crime, religion, and education de Stanley Hall (Hall, 1904). Cette tranche d’âges construite, comme le rappelle Louis Mahiot (2016), par les catégories savantes a donc donné lieu depuis le XXe siècle à plusieurs approches qui, de la psychologie à la psychanalyse, convergent vers l’idée de crises et de perturbations diverses relatives aux transformations de l’identité. Ce n’est que récemment que la notion de crise a laissé place à celle de transition si bien que l’on conçoit désormais l’adolescence « comme une période dominée par une série de transitions majeures qui imposent des ajustements et des réaménagements, afin de les intégrer et accéder à la maturité adulte » (Claes, 2011).

Relations amoureuses et sexualité : EnCLASS 2018

 

https://www.ehesp.fr/wp-content/uploads/2021/06/9-Fiche-EnCLASS-2018-sexualite.pdf

 

Résultats de l’Enquête nationale en collèges et en lycées chez les adolescents sur la santé et les substances 

La proportion d’élèves déclarant des rapports sexuels augmente continûment au cours de la scolarité dans le secondaire : de 7,9% des élèves de 4e à 55,3% des élèves de terminale.  Au collège, les filles déclarent moins souvent une expérience sexuelle que les garçons mais ce décalage est comblé en terminale.  La proportion d’élèves déclarant une expérience sexuelle pendant les années collège est en diminution depuis 2010 (de 17,8% à 10,6% en 2018).  Les rapports sexuels très précoces (avant 13 ans) sont rares et n’ont pas diminué au cours de la période 2010-2018.  La majorité des élèves de collège et de lycée peuvent être considérés comme protégés contre les grossesses au dernier rapport sexuel (87,6% déclarant un usage de préservatif et/ou de pilule).  Chez les jeunes de collège les plus précoces, l’usage d’une contraception est moindre et en diminution entre 2010 et 2018. 

L'éducation à la sexualité, entre psychologie des différences, santé sexuelle et protection de la jeunesse. L'égalité introuvable ?

https://www.cairn.info/revue-sciences-sociales-et-sante-2013-4-page-97.htm

 

Michel Bozon - Dans Sciences sociales et santé 2013/4 (Vol. 31), pages 97 à 105

M. Gelly a raison de dire qu’il existe peu de recherches en France sur l’éducation à la sexualité. S’il existe des recherches historiques (Giami, 2007 ; Luca-Barrusse, 2010), trois types de travaux sur l’époque contemporaine seraient requis : une sociologie des contenus et des programmes, une sociologie des mises en œuvre locales, une sociologie de la réception par les intéressés.

Sexualité et santé publique : le concept de santé sexuelle

 

https://www.researchgate.net/publication/291292263_Sexualite_et_sante_publique_le_concept_de_sante_sexuelle

 

Le concept de santé sexuelle qui  a été développé à partir de 1975, lors d’une conférence organisée sous les auspices  de l’OMS est actuellement utilisé comme fondement pour la mise en place de programmes de santé publique dans de nombreux pays. L’article comprend une mise en perspective historique de différents

documents élaborés par des organisations internationales et par des services de santé de différents pays (États-Unis, G.-B.). Ces analyses mettent en évidence que  le concept de santé sexuelle prend des significations différentes suivant les contextes politiques et culturels dans lesquels il est utilisé. Selon le contexte,  on met plutôt l’accent sur les responsabilités individuelles ou sur le développement de services de santé appropriés

Promouvoir des programmes d’éducation à la sexualité positive, inclusive et émancipatrice Méta-analyse qualitative intersectionnelle des besoins exprimés par le

 

https://www.researchgate.net/publication/328102559_Promouvoir_des_programmes_d'education_a_la_sexualite_positive_inclusive_et_emancipatrice-Meta-analyse_qualitative_intersectionnelle_des_besoins_exprimes_par_les_jeunes

 

Depuis l’ancrage de l’éducation à la sexualité au Programme de formation de l’école québécoise, les seuls apprentissages obligatoires en éducation à la sexualité au Québec sont ceux offerts dans les cours de sciences et technologies au secondaire et ont pour objet le système reproducteur, la puberté et les infections transmissibles sexuellement et par le sang. Il n’y a plus d’enseignement unifié à tous les jeunes de la province dans le domaine de la sexualité et des relations intimes depuis le Renouveau pédagogique et l’abolition progressive du cours de Formation personnelle et sociale. Cette situation est maintenant sur le point de changer : suite aux revendications des milieux communautaires et féministes, entre autres, le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur a mis sur pied en 2015/2016 un projet-pilote pour implanter un programme national d’éducation à la sexualité. 

Violences sexuelles en milieu collégial au Québec

 Rapport de recherche de l'enquêtes PIECES - Projet intercollégial d'étude sur le consentement, l'égalité et la sexualité - Octobre 2020

https://chairevssmes.uqam.ca/wp-content/uploads/sites/124/PIECES_Rapport-complet_Bergeronal-octobre-2020.pdf

 

Cette recherche, intitulée «Projet intercollégial d’étude sur le consentement, l’égalité et la sexualité (PIECES) », a permis d’établir un portrait global des situations de violences sexuelles en milieu collégial au Québec. Cette enquête est le fruit d’un partenariat entre l’organisme Boscoville, la Chaire de recherche sur les violences sexistes et sexuelles en milieu d’enseignement supérieur, la Fédération des cégeps et les cinq institutions collégiales suivantes: Collège Montmorency, Cégep de Sainte-Foy, Cégep de Jonquière, Collège Ahuntsic et Cégep de l’Outaouais. Un total de 6 006 personnes, travaillant ou étudiant dans l’un ou l’autre des cinq cégeps partenaires, ont rempli le questionnaire en ligne à l’automne 2019. Les données ont été pondérées pour assurer une meilleure représentativité de l’échantillon. Dans la lignée des recommandations des Centers for Disease Control and Prevention (Basile et al., 2014), la définition retenue pour les violences sexuelles dans PIECES prend en compte ses différentes formes. L’instrument de victimisation sexuelle utilisé distingue le harcèlement sexuel (comportements verbaux et non verbaux qui ne visent pas la coopération sexuelle, mais qui se traduisent par des attitudes insultantes, hostiles et dégradantes), les comportements sexuels non désirés (comportements verbaux et non verbaux à caractère sexuel, offensants, non désirés ou non réciproques, incluant la tentative de viol et l’agression sexuelle) et la coercition sexuelle (chantage en retour de considérations futures reliées à l’emploi ou aux études).