https://www.cairn.info/revue-enfance2-2016-3-page-287.htm
Caroline Desombre, Annick Durand-Delvigne, Jean Heutte, Célénie Brasselet - Dans Enfance 2016/3 (N° 3), pages 287 à 298
Le Sentiment d’efficacité personnelle (SEP) est défini comme « la croyance en sa propre capacité à organiser et exécuter une série d’actions nécessaires pour parvenir à la situation visée » (traduction libre, Bandura, 1997, p. 3). Il détermine fortement l’engagement des élèves dans les différentes activités et dans le choix des buts et leur atteinte (Bandura, 2003). Bien que le SEP ne reflète pas strictement la performance (Joët, Usher, & Bressoux, 2011), il est considéré comme l’un des prédicteurs de la réussite scolaire (Bandura, 1993, 2003 ; Bouffard, Boileau, & Vezeau, 2001 ; Eccles, 1983 ; Pintrich & De Groot, 1990), de la persistance dans les activités ou encore de la gestion du temps investi dans celles-ci (Bouffard-Bouchard, Parent, & Larivée, 1991 ; Zimmerman, Bandura, & Martinez-Pons, 1992). En raison de ces implications, de nombreuses études cherchent à identifier les facteurs susceptibles de l’influencer. Dans cette étude, nous nous intéressons à l’effet des conditions de travail scolaire (travail individuel ou collectif) sur le SEP des garçons et des filles.