Greenpeace France publie ce mardi (8 septembre 2020) une étude inédite, réalisée par le bureau d’études BASIC, qui mesure les bénéfices environnementaux des menus végétariens dans les cantines scolaires, un an après l’entrée en vigueur de la loi EGAlim (article 24) rendant obligatoire l’introduction de menus végétariens.
Les résultats démontrent plus spécifiquement que l’instauration de menus végétariens a des effets positifs sur le climat, l’eau et réduit les risques de déforestation. Ainsi, en partant de l’hypothèse que la loi EGAlim est pleinement appliquée [3] et qu’un menu végétarien hebdomadaire et obligatoire est servi à tous les élèves de la maternelle au lycée, les premiers impacts seraient déjà significatifs :
– une réduction de 14 à 19 % des gaz à effet de serre émis pour produire l’alimentation des cantines ;
– une réduction de 16 à 18 % des coûts de dépollution de l’eau liée aux activités agricoles pour l’alimentation des cantines ;
– une réduction de 8 à 11 % de la consommation d’eau liée à la production agricole de l’alimentation des cantines ;
– une réduction de 22 à 27 % des importations d’aliments pour les animaux d’élevage (et donc une réduction du risque de déforestation importée associé) [4] destinés à l’alimentation des cantines.